« Je pense que ça va être amusant », annonce Zo avant la rencontre entre ses New Orleans Pelicans et les Charlotte Hornets de son frangin. « Notre premier duel à ce niveau… je pense que ça montre que le travail paye. On est vraiment proche lui et moi. On a grandi en étant tout le temps ensemble. »LaVar – parce que oui, ce match, c’est aussi le sien, c’est aussi son succès – a élevé ses trois fils en rêvant de les mener au plus haut niveau du basket. Un accomplissement par procuration pour celui qui a évolué brièvement en NCAA. Il leur a mis un ballon entre les mains. Et il les a entraînés dans le domicile familial de Los Angeles. Où les trois frères (pas ceux là) se sont livrés des batailles mémorables.
Du jardin de L.A. à la NBA
« Ce sont les matches de basket les plus engagés et le plus compétitifs que j’ai joué dans ma vie. Dans le jardin à se battre, s’attraper, tomber sur le béton, en jouant vraiment dur », se souvient Melo. « Les parents avaient peur que leurs enfants viennent jouer chez nous. Il fallait le voir pour comprendre. »C’est un tout autre style de jeu que Lonzo Ball et LaMelo Ball vont s’affronter ce soir. Les deux évoluent au même poste mais dans des rôles différents. Le plus grand démarre les rencontres tandis que le second sort du banc. Mais les deux incarnent en partie l’avenir de leur franchise. Zo est considéré comme une future star depuis sa draft en 2017. Il avait alors été choisi en deuxième position par les Los Angeles Lakers. S’il n’a pas été à la hauteur de cette sélection depuis, il progresse saison après saison. Surtout depuis son transfert à New Orleans l’an dernier. Il émerge désormais à 13,4 points, 4,6 rebonds et 4,6 passes. La « hype » était presque aussi importante autour de Melo, un temps considéré comme un potentiel first pick. Ce sont finalement les Hornets qui l’ont choisi en troisième position. Mais, à l’inverse de son frère, le jeune homme est pro depuis son adolescence. Il a joué en Lituanie puis en Australie.
« Chacun doit tracer son propre chemin. J’ai fait un parcours plus traditionnel. Pas lui. Mais au final, nous sommes tous les deux là où nous voulions arriver. Ça a marché pour nous deux », résume Lonzo.