« Pourquoi pas ? Mais nous ne devrions pas forcer les choses. Olympiakos a une tradition riche et j'aime jouer pour ce genre de club. L'été dernier, beaucoup de joueurs sont partis et maintenant, que ce soit en Grèce et en Europe, personne ne s'attend à ce que l'Olympiakos fasse quelque chose en Euroleague. Je suis sûr que les joueurs présents veulent prouver qu'ils méritent le respect de tous (…). Il y a quelques mois j'ai dit que je continuerai à jouer au basket. Je ne veux pas prendre ma retraite et, une fois encore, je veux gagner l'Euroleague »C'est un peu ce qu'on appelle faire un bel appel du pied. Toutefois, questionné sur cette opportunité, lors de la conférence de presse précédant la rencontre opposant l'Oly à Caja Laboral, Dusan Ivkovic, coach serbe du Pirée, s'est quant à lui contenté de botter en touche :
« Personne ici n'a parlé avec Marko Jaric. Je dois accomplir un travail important afin d'avoir la meilleure équipe possible face à Caja Laboral, et j'y suis focalisé sur ça. J'ai lu et entendu ce que vous disiez sur notre intérêt pour Jaric, mais je n'ai pas le temps de m'y attarder et je ne peux donc pas vous donner une réponse. »Jouant son avenir ce soir en Euroleague, l'Olympiakos se doit en effet l'emporter face à Caja Laboral afin de ne pas se mettre en grande difficulté. L'éventuelle venue de Marko Jaric du côté d'Athènes devra donc attendre.