« Vous devez remarquer tout ce que le coach a fait pour l’équipe et la ville. Il a complètement changé la mentalité et la culture du basket professionnel. Vous devez lui donner beaucoup de crédit pour ça. L’équipe a progressé chaque année. Et chaque membre du noyau du groupe a grandi car notre coach nous pousse sans cesse. Je ne me vois pas jouer pour un autre coach. Vraiment pas », soutient Marc Gasol au Commercial Appeal.En tant qu’head coach, Lionel Hollins n’aura connu que les Grizzlies. Sa première expérience à la tête d’une équipe a commencé à Vancouver en cours de saison 1999-2000 en lieu et place de Brian Hill. 18 victoires pour finir l’exercice et puis s’en va. Retour en 2004 en remplacement intérimaire de Hubie Brown pour 4 matches et 4 défaites. Enfin, en 2009, les Grizzlies lui font à nouveau confiance après l’éviction de Marc Iavaroni. Depuis comme le note Gasol, l’équipe n’a cessé d’évoluer. Jusqu’à ce premier tour, où Memphis, 8ème, abat les Spurs en six matches, devenant ainsi la 4ème équipe de l’histoire à renverser le premier de conférence au premier tour. Malgré une élimination prématurée, Gregg Popovich est resté en poste malgré tout.
« Il y a beaucoup d’équipes qui connaissent des saisons réussies et ne franchissent pas le premier tour. Regardez San Antonio, il y a deux ans contre nous. Ils avaient gagné 61 matches. C’est une saison réussie. Mais ce qui se passe en playoffs est une toute autre histoire. Ils sont tombés sur une équipe en pleine ascension. Ça arrive » analyse Hollins, lucide.Dans sa dernière année de contrat, les dirigeants n’ont pour l’instant effectué aucun mouvement dans la conservation de leur coach. Cette saison, ils vont probablement avoir l’occasion de prendre leur revanche sur les Clippers. Et quoi qu’il en dise, une demi-finale de conférence voire plus aura de quoi peser dans la balance au moment de choisir une extension ou une éviction.