« Il n’est plus un franchise player », a lâché Lionel Hollins lors des interviews de fin de saison. « C’est un bon joueur. Un joueur solide mais je ne crois pas qu’il soit toujours un franchise player. C’est juste mon avis. C’est un bon joueur. Je suis fier de la manière dont il a rebondi et de la manière dont il a joué. Il y a tellement de pression sur lui en tant que franchise player et tout le monde ne parle que de ça. Mais ce dont nous avons besoin, c’est d’être une « franchise team. »Pour Lionel Hollins, les Nets doivent désormais se reconstruire en misant sur le collectif plutôt que sur des individualités.
« Cela signifie que tout le monde doit jouer dur et ensemble. En partageant la balle. Si un joueur est démarqué, il prend le tir. S’il n’est pas démarqué, il fait la passe à un autre joueur qui prendra le shoot. Pour moi, le basket c’est ça. Ce n’est pas une question de franchise player. C’est le genre de joueur qu’on ne croise qu’une seule fois dans une vie. Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir en coacher. Mais quand vous n’en n’avez pas, vous ne pouvez pas dire que vous ne pouvez pas gagner. Il y a des équipes qui ont remporté des titres sans franchise player. Donc ce n’est pas quelque chose qui me préoccupe. Ce qui m’intéresse, c’est qu’on joue dur, ensemble et qu’on mette tout en œuvre pour gagner les matches. »Sur le déclin ces dernières saisons, Deron Williams pourrait être prié de changer d'air dès cet été. Reste à voir si les Nets trouveront preneur pour leur meneur qui touchera 21 millions de dollars l'année prochaine et plus 22 millions la saison suivante. De quoi rendre impossible un éventuel échange pour les dirigeants new-yorkais qui pourraient alors envisager de racheter le contrat de leur (ancien) franchise player...