Certaines franchises ne lésinent pas sur les moyens pour avoir une équipe plus clinquante que les autres. La luxury tax, aussi violente puisse-t-elle paraître, permet de mettre en lumière les différences d'approche et les inégalités entre certaines franchises. Les chiffres de cette année (donc pour l'année 2021) sont assez effarants lorsque l'on se penche dessus.
Deux équipes payent plus que toutes les autres réunies parce qu'elles dépassent bien trop allègrement le cap. Ainsi, les Golden State Warriors (170 millions de dollars) et les Brooklyn Nets (98 millions) ont cassé leur tirelire avec des résultats différents... Les 268 millions payés par les Californiens et les New Yorkais sont supérieurs aux 220 cumulés des cinq autres franchises qui payent ladite taxe : les Los Angeles Clippers (83 millions), les Milwaukee Bucks (59), les Los Angeles Lakers (45), le Utah Jazz (19) et les Philadelphie Sixers (14).
Ce qui est assez fou, c'est avec la luxury tax payée par les Warriors, on pourrait payer la totalité de la masse salariale des Memphis Grizzlies et il resterait encore 55 millions de disponibles...
Pour rappel, 50% de l'argent généré par la luxury tax est partagée entre les franchises qui sont restées dans les clous, ce qui fait un peu plus de 10 millions de dollars par équipe. Sur l'année écoulée, le starting line-up le plus fréquemment utilisé par le Thunder a ainsi été virtuellement payé à moitié grâce à la luxury tax des équipes en infraction...
Pour 2022, la luxury tax des Warriors pourrait atteindre un montant encore plus astronomique s'ils décidaient d'offrir un contrat juteux à Jordan Poole sans se débarrasser d'un contrat important au préalable...
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