Les vainqueurs de 2018

L'année 2018 touche à sa fin. Ces douze derniers mois riches en spectacle et en émotion ont permis à certains de s'illustrer plus que d'autres.

Les vainqueurs de 2018

Luka Doncic

On n'a pas attendu les trois premiers mois de Luka Doncic en NBA pour savoir qu'il avait marqué l'année 2018. Avant même sa Draft en 3e position par les Mavs, le Slovène avait fait des merveilles. A 18 ans, Doncic est devenu  le plus jeune MVP d'Euroleague, en saison régulière comme en Final Four, puisque la pépite de Dallas a fait coup double sur le plan individuel tout en décrochant le Graal sur le plan collectif avec une victoire en finale contre le Fenerbahçe. Cela dit, ce qu'il a fait entre octobre et décembre en NBA est déjà prodigieux en soi. Doncic caracole en tête du classement hypothétique dans la course au titre de Rookie de l'année et peut se vanter de statistiques comparables par endroits à celles des débutants qu'étaient Michael Jordan et LeBron James... La hype est totale, mais aussi complètement mérité. C'est sans doute en étant drafté par Dallas que Luka Doncic a réussi son plus bel accomplissement de l'année, dans une franchise bien structurée où son niveau actuel ne sera pas gâché.

Sue Bird

Quatorze ans après son premier titre WNBA, Sue Bird a décroché une troisième bague avec Seattle. A 38 ans, l'emblématique capitaine du Storm a rappelé qu'elle était encore une formidable joueuse de basket, rentrant des paniers clutch en playoffs et apportant son leadership en complément du talent de Breanna Stewart. Elle aussi sacrée championne du monde avec Team USA dans la foulée, elle a répondu favorablement à l'offre des Denver Nuggets pour occuper le poste d'associée de Tim Connelly à la tête des opérations basket de la franchise du Colorado. Après Becky Hammon, assistante de Gregg Popovich à San Antonio, et Kristi Toliver, première joueuse en activité à intégrer un staff NBA chez les Wizards, les opportunités commencent à se présenter pour les joueuses et anciennes joueuses, mais on attend toujours qu'une équipe saute le pas et donne clairement les clés du banc à une femme, qu'elle ait un passé dans la ligue ou non...

Ben Simmons

Peu importe si vous êtes dans le camp de ceux qui pensent qu'il n'était pas rookie. Ben Simmons a enfin pu jouer au basket et a montré qu'il n'était pas n'importe quel "débutant". Pour sa première saison en NBA, l'Australien a été un acteur majeur du retour de Philadelphie en playoffs et ses premiers mois sur la saison 2018-2019 ont confirmé qu'en dépit de son absence de shoot, il faudrait compter sur lui tous les ans et ne jamais l'écarter des conversations pour le All-Star Game. Son plafond est encore indéterminé, mais 2018 a au moins prouvé que la hype n'était pas surfaite.

Donovan Mitchell

Ben Simmons est le vainqueur officiel du trophée de rookie de l'année, mais Donovan Mitchell en est le vainqueur moral. L'arrière du Jazz a redonné la pêche à toute une franchise orpheline de Gordon Hayward et a pris les rênes du jeu offensif d'Utah jusqu'à une brillante qualification pour les demi-finales de Conférence. L'élimination du Thunder au 1er tour est aussi due à la maturité de Mitchell, qui a toutes les cartes en main pour devenir un joueur majeur de la ligue dans les années à venir.