« Il est encore en phase d’apprentissage. Il apprend encore comment jouer à cette position. Il est jeune et cela prend du temps. On ne devient pas un gestionnaire en une nuit. Surtout si l’on a jamais joué comme ça toute sa carrière, » explique le coach au Detroit Free Press.Construits pour accrocher les playoffs dès cette saison, voilà que les Detroit Pistons réclament du temps. Ce qui est compréhensible. Brandon Jennings doit se métamorphoser en gestionnaire aguerri pour porter sa franchise et servir les trois grands – Josh Smith, Andre Drummond et Greg Monroe – dans les meilleures conditions.
« On n’apprend pas à jouer avec Monroe, Drummond et Smith en une nuit », ajoute Maurice Cheeks.Brandon Jennings a mis du cœur à l’ouvrage. Tout le monde lui demande de faire plus de passes, il s’est exécuté. Il tourne à plus de 8 caviars par match pour la première fois de sa carrière. Mais le natif de L.A. est désormais complétement paumé et il a perdu confiance en son shoot. Ce n’est pas une histoire de chiffres. Jennings doit devenir un patron, un gestionnaire. Or, rare sont les meneurs à vraiment exploser sur le tard. L’un des derniers exemples en date est celui de Chauncey Billups… aux Pistons au début des années 2000. B-Jennings sait sur qui il doit prendre exemple, il a deux mentors de choix à ses côtés...