Les Pistons prônent la patience

Les Detroit Pistons déçoivent en ce début de saison. Le coach, Maurice Cheeks, a besoin de temps pour faire tourner l'équipe.

Les Pistons prônent la patience
En termes de meneur de jeu, Maurice Cheeks n’est pas le premier venu. L’ancien joueur des Sixers a été All-Star à quatre reprises, a été nommé dans la meilleure équipe défensive autant de fois et il a remporté le titre en 1983. Le coach des Detroit Pistons connait son sujet. Et il espérait bien récupérer un meneur de sa trempe pour diriger son jeune bataillon. Préféré à Brandon Knight en raison de son expérience – quatre saisons NBA, deux campagnes de playoffs – Brandon Jennings peine pour l’instant à remplir ce rôle.
« Il est encore en phase d’apprentissage. Il apprend encore comment jouer à cette position. Il est jeune et cela prend du temps. On ne devient pas un gestionnaire en une nuit. Surtout si l’on a jamais joué comme ça toute sa carrière, » explique le coach au Detroit Free Press.
Construits pour accrocher les playoffs dès cette saison, voilà que les Detroit Pistons réclament du temps. Ce qui est compréhensible. Brandon Jennings doit se métamorphoser en gestionnaire aguerri pour porter sa franchise et servir les trois grands – Josh Smith, Andre Drummond et Greg Monroe – dans les meilleures conditions.
« On n’apprend pas à jouer avec Monroe, Drummond et Smith en une nuit », ajoute Maurice Cheeks.
Brandon Jennings a mis du cœur à l’ouvrage. Tout le monde lui demande de faire plus de passes, il s’est exécuté. Il tourne à plus de 8 caviars par match pour la première fois de sa carrière. Mais le natif de L.A. est désormais complétement paumé et il a perdu confiance en son shoot. Ce n’est pas une histoire de chiffres. Jennings doit devenir un patron, un gestionnaire. Or, rare sont les meneurs à vraiment exploser sur le tard. L’un des derniers exemples en date est celui de Chauncey Billups… aux Pistons au début des années 2000. B-Jennings sait sur qui il doit prendre exemple, il a deux mentors de choix à ses côtés...