Les notes de la Free Agency 2020 : qui a bien taffé, qui s’est planté

Après un peu plus de 10 jours de free agency, voici le bulletin de notes des 30 franchises NBA et de quelques uns de ses acteurs.

Les notes de la Free Agency 2020 : qui a bien taffé, qui s’est planté

New York Knicks

Note : B On n’est pas complètement sûrs d’avoir compris ce que voulait faire Leon Rose, mais si c’est ce qu’on croit - à savoir une période de petits paris et de patience pour se redonner une image sérieuse - alors les Knicks ont fait une intersaison intéressante. Les fans auraient sans doute aimé les voir se positionner sur les quelques gros noms de la free agency, mais ç’aurait sans doute eu pour issue un flop en bonne et due forme tant plus personne d'ambitieux n’a envie de rejoindre la franchise pour le moment. Relancer Nerlens Noel et Michael Kidd-Gilchrist, deux anciens très gros espoirs de la ligue, donner un bifton pas si cher à Austin Rivers pour le laisser enflammer un peu le boxscore et prendre de la valeur, voilà une stratégie plutôt plaisante et pas hyper risquée. On est un peu plus sceptique quant à la prolongation d’Elfrid Payton, mais qui sait ce que Tom Thibodeau sera capable de tirer de lui ?

Oklahoma City Thunder

Note : C+

Analyser l’intersaison du Thunder nécessite un bon café, pour ne pas citer une autre substance. Il y a une dizaine de joueurs qui ont été échangés par la franchise au cours des quinze derniers jours. Dont certains restés en transit pendant quelques heures avant d’être expédiés ailleurs.

Et au final, presque peu importe la tronche qu’affiche le roster la saison prochaine ou même la suivante. La franchise travaille maintenant sur le long terme. Parce que chacun des transferts réalisés s’accompagnait d’un pick attaché et récupéré par OKC. Un vrai trésor de guerre amassé par le GM Sam Presti. En espérant que ça paye un jour...

Orlando Magic

Note : C Ce dont a besoin la franchise, c’est d’un peu d’adrénaline et d’excitation. Clairement, ce n’est pas en prolongeant Michael Carter-Williams et en signant des role player sympathiques comme Dwayne Bacon ou James Ennis que le Magic pouvait y parvenir.

Philadelphia Sixers

Note : B+ Daryl Morey n’avait pas de temps à perdre. Fraîchement nommé à la tête des Sixers, il s’est lancé dans une série de transferts qui ont permis à Philadelphia de 1) dégager de la masse salariale 2) faire venir des tireurs d’élite très précieux autour de Ben Simmons et Joel Embiid. Seth Curry et Danny Green remplacent donc Josh Richardson. Al Horford part et Dwight Howard débarque en back-up d’Embiid. Il manque encore un meneur mais ce sont de très belles opérations de la part des Sixers.

Portland Trail Blazers

Note : A Solide. Rentable. Efficace. Ou comment décrire rapidement et simplement le recrutement du GM Neil Olshey en moins d’une semaine. En enchaînant les recrues de qualité, les Blazers ont renforcé leurs points faibles à moindre coût. Enes Kanter sera un bien meilleur back-up qu’Hassan Whiteside au poste cinq. Le Turc peut montrer de vraies limites en défense mais il avait fait très belle impression dans la peinture lors des playoffs 2019, quand Portland s’était hissé en finales de Conférence. Sur les ailes, les Blazers ont prolongé Rodney Hood et Carmelo Anthony tout en faisant venir le très précieux Robert « Lord » Covington. Le joueur « 3 and D » nécessaire autour de Damian Lillard et CJ McCollum. Le bondissant Derrick Jones Jr et le prometteur mais oublié Harry Giles viennent compléter une rotation vraiment profonde. Si ça prend forme et que tout le monde reste en bonne santé, les Blazers peuvent chatouiller le top-trois de la Conférence Ouest.