"J'ai immédiatement pleuré. J'ai fondu en larmes. Tout ce que j'avais gardé en moi ces derniers jours, ça a fusé. [...] Puis on a croisé Kyle Lowry. Je vais être honnête : j'ai pleuré à nouveau. Avec DeMar DeRozan, il a été 'mon' vétéran. On a une vraie histoire ensemble. Quand je l'ai vu, il m'a pris dans ses bras et m'a laissé sortir mes émotions. Après, il m'a donné une dernière sagesse façon Kyle. Il m'a dit : 'Tu feras toujours partie de cette histoire'. Puis j'ai croisé Fred VanVleet. J'avais pleuré une minute plus tôt. Si vous avez déjà pleuré comme ça, vous savez que même une fois que les larmes ont séché, vous ne pouvez berner personne.Norman Powell oublie qu'il ne joue plus pour Toronto et se plante de côté
Il m'a immédiatement dit : 'Oh, mec, tu pleurais ?' J'ai baissé les yeux et j'ai ri. Fred a ri aussi. 'Tout va bien, mon frère. Les lascars pleurent aussi, il n'y a pas de souci'. Ce moment avec Fred signifie beaucoup pour moi. C'est mon meilleur ami. Il a été cette force motrice qui explique en partie la manière dont j'ai grandi en tant que joueur et c'est réciproque. On s'est toujours poussés l'un et l'autre. On avait cette faim de mecs draftés au 2e tour, cette mentalité d'outsider. On a dû arrêter de faire des un contre un parce que c'était beaucoup trop compétitif et qu'on se faisait mal. Notre amitié est quand même toujours passée avant".Depuis son arrivée à Portland, Norman Powell a remporté les deux matches qu'il a disputés. De quoi l'aider a petit à petit se dire qu'il a quitté une situation difficile à Toronto pour rejoindre un autre vestiaire réputé pour son atmosphère positive et la camaraderie qui y règne derrière son leader Damian Lillard.