« Parce que nous sommes vieux comme tout (bon, en fait, Kobe a utilisé un langage plus fleuri : ‘old as shit’ – ndlr). Que voulez-vous que je vous dise ? On doit tout simplement trouver comment jouer quand nous n’avons pas d’énergie. Nous devons faire les choses un petit peu différemment en défense. Nous devons déterminer ce que nous voulons faire en attaque, ce que nous voulons faire ces soirées où nous n’avons pas les jambes, où nous n’avons pas d’énergie. Vous venez juste de voir une équipe sacrément vieille. Je ne sais pas comment je pourrais vous le dire autrement. Nous sommes tout simplement lents. Vous avez vu en face de nous une équipe qui était juste plus jeune, qui avait des jambes plus fraiches, et qui a juste joué avec plus d’énergie, et nous étions comme embourbés. Je pense que nous devons individuellement faire l’effort de trouver le moyen d’être prêt à avoir lors de chaque match un haut niveau d’énergie. C’est tout. »Pour Kobe Bryant, qui mène la NBA au scoring alors qu’il est dans sa 17ème saison, ce qui mine les Los Angeles Lakers, c’est avant tout une somme de défaillances individuelles, auxquels chacun doit remédier :
« C’est l’un des trucs les plus importants quand vous commencez à vieillir, de trouver comment être prêt physiquement pour jouer chaque match à fond. C’est dur. Ça demande beaucoup, beaucoup de volonté. Nous n’avions pas cette énergie. Vous regardez le match, c’est comme si nous étions tout mou. Quand on a des matches comme ça, tout ressemble à une vraie lutte. Alors que quand nous sommes frais, que l’on joue avec de l’énergie, nous sommes une équipe complètement, complètement différente. »Le problème, c’est également que la seule star « jeune » des Los Angeles Lakers, Dwight Howard, n’a pas non plus aidé offensivement la nuit dernière (1/7 au tir, 7 pts, mais 14 rbds et 5 ctres), même s’il expliquait qu’il n’avait plus de douleurs au dos. En tout cas, Mike D’Antoni était étonné de ce manque d’énergie :
« Nous avons eu deux-trois jours off. Donc ça n’aurait pas du tout dû être un match où nous étions fatigués. Tout le monde aurait dû avoir des cannes. »Pour Metta World Peace, l’âge ne devrait pas être une excuse. Les New York Knicks le démontrent depuis le début de la saison :
« Ce n’est pas une excuse, mes Knicks jouent très bien, donc ce n’est pas une excuse. Vous ne pouvez pas l’utiliser comme une excuse pour nous. Merci. Merci d’avoir essayé. »