La gestion du dossier Russell Westbrook risque d'occuper les Los Angeles Lakers pendant une bonne partie de l'intersaison. L'avantage d'être déjà en vacances pendant que les autres disputent les playoffs, c'est que le front office peut déjà se mettre au travail pour trouver une porte de sortie au meneur. Ou chercher le coach qui se sentira capable de le relancer après une première saison apocalyptique à Los Angeles...
Pour le moment, c'est évidemment la piste du trade qui est privilégiée, Westbrook devant toucher 47 millions de dollars la saison prochaine, s'il active sa player option. A moins que la vie à L.A. lui soit devenue insupportable, on imagine mal le MVP 2017 se désengager de cette somme totalement folle.
Parmi les premières rumeurs insistantes, on a entendu celle évoquant un trade avec Charlotte, impliquant Gordon Hayward comme pièce centrale du package. Dans l'idée, pourquoi pas. Hayward est a priori plus adaptée à ce dont auraient eu besoin les Lakers cette saison en termes de polyvalence à l'aile. Sauf que les blessures à répétition de l'ancien joueur du Jazz et des Celtics ont rendu son impact limité et les Hornets auraient déjà le souhait de s'en séparer contre une offre raisonnable.
Les Lakers ont approché une autre star avant le trade de Westbrook
Hayward touchera 30 millions de dollars en 2022-2023, ce qui fait beaucoup pour un joueur qui sort de trois saisons à 52, 44 et 49 matches. Il n'y aura de toute façon sans doute pas à trop se demander si Gordon Hayward aura plus d'impact que Russell Westbrook aux Lakers. Selon Marc Stein, la direction californienne n'acceptera pas de deal de la sorte. Elle se montrerait, pour le moment en tout cas, particulièrement exigeante dans les premières discussions autour de Westbrook.
Une posture logique au vu du temps dont disposent les Lakers avant le début de la saison. Mais sera-t-elle tenable bien longtemps ? Les équipes éventuellement intéressées ne sont pas nombreuses et plusieurs d'entre elles misent sur un buy-out ou sur un trade juste avant la deadline de février afin de faire baisser la contrepartie demandée.