Il faut commencer à s'habituer à lire, écrire ou dire des choses positives sur les Sacramento Kings cette saison. Les Californiens sont bien partis pour retrouver les playoffs - ou au moins les barrages - pour la première fois depuis 2006, après bientôt 17 ans de disette et de moqueries sur leur médiocrité. On n'est qu'au début de la saison, avec 15 matches joués pour les hommes de Mike Brown, mais la dynamique est positive, après avoir pourtant démarré sur un cuisant 0-4.
Certaines équipes misent sur la défense pour remporter les matches. Pour les Kings, c'est exactement l'inverse. Depuis le début de la saison, Sacramento a tout simplement l'attaque la plus prolifique de toute la ligue. Après leur succès (137-129) à domicile contre Detroit dimanche, les Kings affichent une moyenne de 121.4 points par match, soit 4 points de plus en moyenne que les Warriors et le Jazz, leurs poursuivants en la matière à l'Ouest. Même de l'autre côté du pays, les Celtics, qui écrasent tout en ce moment grâce à leur force de frappe offensive, sont à 120.2 points par match.
Il faut se rendre compte qu'aucune équipe depuis 1984 n'a fini une saison avec une moyenne de points supérieure. Il s'agissait des Denver Nuggets, qui tournait à 123.7 points par match. Dans cette équipe, trois joueurs étaient autour ou au-dessus des 20 points par match : Kiki Vandeweghe (29.4), Alex English (26.4) et Dan Issel (19.8).
Chez les Kings de cette saison, on retrouve un seul joueur au-dessus des 20 points de moyenne, De'Aaron Fox (24.8), mais beaucoup de contributeurs au-dessus de la dizaine de points par match : Domantas Sabonis (17.7), Kevin Huerter (16.1), Malik Monk (13.1), Keegan Murray (12) et Harrison Barnes (11.16). Tous sont capables, lorsque c'est nécessaire, de se transformer en option numéro un le temps d'un match, à l'image de Barnes, qui a inscrit 27 points, son record de la saison, face aux Grizzlies dimanche.
En revanche, les Kings ont la troisième défense la plus perméable de toute la NBA, avec 117.5 points encaissés par match. Seuls les Spurs et les Pistons encaissent plus, ce qui doit évidemment pousser Mike Brown à trouver le moyen de rendre la tâche plus difficile aux adversaires quitte, peut-être, à scorer un peu moins.
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