« J’aimerai faire plus, ça m’a vraiment très durement touché. C’est dur de voir ça, surtout qu’il s’agit d’enfants qui ne pouvaient rien faire pour se protéger. Les mots ne peuvent même pas décrire ce que je ressens, je ne sais pas quoi dire », a-t-il confié à Sports Illustrated.Byron Scott était lui aussi très touché et peinait même, semble-t-il, à contenir son émotion.
« J’ai trois enfants qui sont en pleine santé et une petite fille magnifique. Apprendre que des enfants aussi jeunes n’auront pas la chance de vivre leur vie à cause de quelque chose d’aussi insensé que ce qu’a fait cette personne, ça affecte forcément tout le monde. Ça remet aussi les choses en perspective. Peu importe à quel point nous adorons ce sport, ça n’a aucune importance (par rapport à un évènement comme celui-ci). »Comme KD et Scott, LeBron James s’est dit profondément touché par ce drâme.
« Des victimes innocentes mortes comme ça. Ça me fait vraiment péter un plomb. Les enfants sont ce qu’il y a de plus important pour moi et, bien sûr, j’en ai deux moi-même qui sont à l’école primaire. Je ne peux pas imaginer que ça se produise dans leur école. Les autres familles et la mienne seraient anéanties. Il faut faire quelque chose. »Le joueur de foot US Chris Kluwe, des Minnesota Vikings, se posait quant à lui la question de savoir justement ce qu’il fallait envisager pour la suite.
« La façon dont nous réagirons après la tragédie du Connecticut nous en dira beaucoup sur la direction que nous prenons en tant que société », a-t-il déclaré. « Allons-nous simplement prendre en compte les symptômes (autrement dit, juste relancer la question des lois anti-armes à feu ?) ou allons-nous attaquer également à la maladie en elle-même : la façon dont nous nous traitons les uns les autres et notamment ceux qui ont besoin d’aide ? »Un vaste débat qu’il serait intéressant de suivre, notamment pour voir si l’implication des athlètes professionnel peut dépasser le simple choc momentané pour se muer en véritable prise de position.