Les grands oubliés des 75 All-Time de la NBA

Réhabilitons ces joueurs qui auraient très certainement dû être dans la liste des 75 joueurs all-time dévoilée par la NBA cette semaine.

Les grands oubliés des 75 All-Time de la NBA

Klay Thompson

Trois titres de champion NBA, cinq fois All-Star, un statut officieux de meilleur shooteur de l'histoire bis, mais aussi et surtout un arrière complet capable de tourner à 20 ponts de moyenne en carrière otut en étant un excellent défenseur. Combien, notamment dans la liste des 75, peuvent en dire autant ? Peu après que la liste a été dévoilée, Klay a posté un message au sujet de son absence :
"Peut-être que je suis naïf en ce qui concerne mes capacités, mais dans mon esprit, je fais partie des 75 meilleurs de tous les temps".
On est bien d'accord. Le jour où Klay Thompson est devenu « La Torche Humaine »

Vince Carter/Tracy McGrady

Eux aussi, on a eu du mal à vraiment les départager. Leur prime est survenu à peu près au même moment, ils sont cousins et leur niveau maximal a finalement été assez proche. On peut toujours trouver des critères pour déterminer que l'un "mérite" plus que l'autre de faire partie des 75, notamment la longévité et l'impact culturel de "Vinsanity" ou les performances offensives démentielles de T-Mac, mais ça n'a pas grand intérêt. Ces deux-là ont marqué leur époque, quand bien même aucun d'entre eux n'a réussi à décrocher un titre ou un trophée de MVP. Carter c'est plus de 20 ans de carrière, 8 ASG, un top 20 all-time au scoring et le troisième plus grand nombre de matches disputés en NBA. Un paquet d'actions mémorables aussi. McGrady, c'est une longévité moins impressionnante, mais un niveau phénoménal sur ses années à Orlando et Houston, deux titres de meilleur scoreur et deux All-NBA 1st teams. Vince Carter et Tracy McGrady, les deux cousins qui enflammaient la NBA

Dennis Johnson

Dans la belle histoire des Boston Celtics de Larry Bird, il ne faut pas sous-estimer le rôle essentiel qu'a eu Dennis Johnson. Parti beaucoup trop tôt, en 2007, "DJ" a été de l'aventure de deux des trois titres des Celtics dans les années 80, après avoir déjà été un contributeur crucial pour les Sonics champions en 1979. MVP des Finales cette année-là, le meneur californien était un défenseur d'exception en même temps qu'un leader sans peur et sans reproche. Magic Johnson, l'un de ses rivaux, l'a décrit après sa retraite comme "le meilleur défenseur de backcourt de l'histoire". Ce n'est quand même pas rien et ça aurait sans doute dû lui permettre d'intégrer cette liste.

Pau Gasol

Le côté sidekick de Pau Gasol est indiscutable, puisqu'il a réussi ses plus belles conquêtes en tant que coéquipier de luxe de Kobe Bryant, mais ça n'a pas handicapé certains membres de la liste des 75. L'Espagnol a été deux fois champion NBA, 6 fois All-Star, quatre fois dans des All-NBA Teams et a manqué de peu de terminer sa carrière en double-double de moyenne dans la meilleure ligue du monde avec 17 points et 9 rebonds. Gasol a été essentiel dans le renouveau des Lakers après le départ de Shaquille O'Neal et le palmarès de Kobe Bryant aurait été un peu moins clinquant sans celui qui est devenu l'un de ses plus proches amis. Sur le strict plan individuel, il est avec Dirk Nowitzki et Tony Parker le joueur européen avec la plus belle carrière en NBA.