« Ça m’attriste que tout le monde pense que je pourrais manquer un match à cause de la grippe. J’ai joué beaucoup de matches avec la grippe pendant ma carrière », a tweeté Luol Deng hier avant d’enchaîner les posts expliquant son état. « Mercredi, j’ai été emmené aux urgences et mes symptômes indiquaient que je pouvais avoir une méningite. Pour pouvoir joué jeudi, on m’a demandé de subir une ponction lombaire. » « La conséquence de cette ponction lombaire, j’ai eu le pire mal de crâne que j’ai jamais eu et je ne me suis jamais senti aussi faible. » « Hier (jeudi), j’étais incapable de marcher ni même de sortir du lit. J’ai finalement réussi à aller au United Center et on m’a renvoyé chez moi. Ce matin, les symptômes ont empiré. » « Maintenant, je suis de retour aux urgences où il se peut que je doive passer la nuit… Je veux que mes coéquipiers et que les fans des Bulls sachent que je ne raterais jamais un match pour une simple grippe. » « Si les médecins m’y autorisent, je prendrai un avion pour New York pour être avec mon équipe et essayer de gagner le game 7. »Luol Deng n’est pas le seul joueur à connaître des pépins de santé puisque les Chicago Bulls sortent de ce qu’un journaliste du Chicago Tribune a judicieusement nommé le « Pandemic Game ». Kirk Hinrich, touché au mollet, n’est pas certain de jouer mais va mieux :
« Nous verrons. Il va recevoir encore des soins, et ensuite on verra », expliquait hier le coach Tom Thibodeau.Nate Robinson, qui a vomi pendant le match, et Taj Gibson ont également souffert de la grippe, mais leur coach a expliqué qu’ils allaient mieux. Si Thibodeau a sèchement répondu « Non » aux journalistes lui demandant s’il avait la moindre indication d’une présence de Derrick Rose, Joakim Noah , toujours gêné par son pied, répondra présent :
« Nous sommes une équipe de battants. On prend des coups, mais on se bat. Je suis fier de cette équipe, et nous allons aller à Brooklyn dans cet environnement hostile et gagner. »