Les Bleues échouent à un pas de l’or olympique face à Team USA

Les Bleues, vaincues d'un point par Team USA en finale des Jeux Olympiques de Paris 2024 (66-67), ont frôlé la première médaille d’or de l'histoire du basket français ce dimanche.

Les Bleues échouent à un pas de l’or olympique face à Team USA

L’exploit était à portée de main. Les Bleues ont frôlé la première médaille d’or olympique de l’histoire du basket français. Mais ce dimanche, à Bercy, ce sont les États-Unis qui ont triomphé en finale des Jeux Olympiques de Paris 2024, au terme d’une véritable guerre de tranchées (66-67).

Cinq centimètres plus loin, le tir au buzzer de Gabby Williams aurait envoyé le match en prolongation. Un pied à l’intérieur de la ligne à trois points, la meilleure marqueuse des Bleues (19 points) est passée à un rien d’offrir l’égalisation à son équipe. Mais elle et ses coéquipières peuvent déjà se féliciter d’avoir poussé les favorites dans leurs retranchements pendant 40 minutes, une première depuis le début du tournoi. Leur défense acharnée et leur intensité physique les ont maintenues dans la course jusqu’au bout, à une possession de l’Histoire.

Les Françaises remportent ainsi leur deuxième médaille d’argent après celle de Londres en 2012. Tout de même une grande victoire pour cette équipe, qui n’était pas attendue aussi haut, et pour le basket français, remarquable lors des deux finales de Paris 2024.

Menée par A’ja Wilson, la meilleure marqueuse de la finale avec 21 points, Team USA décroche son huitième sacre olympique, établissant un nouveau record dans l’histoire du basket américain. Cette victoire marque la 61e consécutive de l’équipe, concluant ainsi deux décennies de domination.

Quand la défense des Bleues fait trembler les États-Unis

Le premier quart-temps a immédiatement donné le ton. Les Bleues ont tiré à 4/21, commettant sept fautes, tandis que les Américaines, à 4/12 aux tirs, ont perdu sept ballons. Défense irrespirable et maladresse ont marqué le début de la rencontre, les lancers francs permettant aux visiteuses de faire la différence (9-15).

Les Françaises n’ont pas relâché leur intensité défensive. À la mi-temps, elles ont limité les États-Unis — de loin la meilleure attaque du tournoi avec une moyenne de 89 points par match — à seulement 25 points. Les favorites n’avaient pas encore fait face à une telle intensité physique et se sont heurtées à un mur. Propulsées par le tir insensé de Marine Fauthoux à trois points et le mi-distance de Janelle Salaün, les Bleues ont brièvement pris l’avantage, avant que la claquette de Napheesa Collier ne remette les compteurs à zéro à la pause (25-25).

Mais au retour des vestiaires, l’exploit est soudain devenu bien plus accessible. Transcendées, les Bleues ont accéléré, débutant la deuxième période avec un run de 10-0. Valériane Ayayi et Marine Fauthoux ont mis à mal la meilleure équipe du monde, la forçant à prendre un temps mort rapide et à passer à la vitesse supérieure. Seulement, leurs adversaires avaient évidemment les armes pour leur répondre.

Menées 35 à 25, Team USA a infligé un run de 20-8 dans les sept dernières minutes du troisième quart-temps pour reprendre l’avantage. A’ja Wilson a pris ses responsabilités, Sabrina Ionescu, maîtrisant le tempo en attaque, a calmé le jeu. Les Américaines ont forcé de nombreuses pertes de balle des Françaises, installant progressivement leur domination des deux côtés du terrain pour démarrer les 10 dernières minutes avec deux points d’avance (43-45).

Rendez-vous dans quatre ans

Un quatrième quart-temps irrespirable et une incroyable Gabby Williams

Alors, tout s’est joué sur 10 minutes intenses, lors desquelles l’écart est resté serré, jamais plus de quatre points, et a changé de camp à plusieurs reprises. À cinq minutes de la fin, les lancers francs de Marine Fauthoux ont même mis la France en tête (53-51).

Face aux stars américaines, à l’aise à l’intérieur de la ligne à trois points et sur la ligne des lancers francs, Gabby Williams a pris le match à son compte. La franco-américaine a inscrit 11 des 13 derniers points des Bleues dans les quatre dernières minutes, entretenant l’espoir jusqu’au bout.

Son tir à trois points à cinq secondes du buzzer, suivi d’une faute rapide sur Kahleah Copper, a mené à une ultime possession de trois secondes, avec un écart de trois points. Williams, se précipitant vers le camp adverse, a ainsi demandé la balle à Marine Johannès. Mais l’ailière a fait un pas de trop, prenant ses appuis quelques centimètres à l’intérieur de la ligne à trois points. Son tir au buzzer, à deux points seulement, n’a pas suffi pour arracher la prolongation. La victoire américaine était scellée, à un rien.

L’or a échappé aux Bleues de peu. Une perte de balle ou une faute de moins aurait pu faire toute la différence. L'arbitrage, aussi, a pesé dans le résultat final. Surtout, le geste non sifflé de Wilson sur Johannès — qui a empêché la meneuse de marquer sans la récompenser de lancer franc et a offert trois points faciles aux Américaines — reste en travers de la gorge des fans.

Cette médaille d’argent sera difficile à savourer pour les Bleues, qui ont cru à l’impossible et à l’historique. Mais le titre de vice-champion olympique, arraché face à un géant qui a rarement tant douté, reste un triomphe éclatant.

Les Bleus tombent en finale contre Team USA et décrochent l’argent

Désolé si je dis une connerie, je ne suis pas un spécialiste du basket. Mais je n'ai pas compris pourquoi, dans le 4ème QT, alors que les françaises ont obtenu le bonus au bout de 5 minutes, et qu'il leur reste donc 5 minutes à jouer avec bonus, et alors qu'elles sont parfaites sur la ligne depuis le début du match, elles n'ont pas cherché à enfoncer le clou en pénétration. Je les voyais se défoncer en défense, arracher des ballons, je leur gueulais "drive !!!" derrière mon écran (mais elles m'entendaient pas), et là elles déroulaient la possession en zone, subissant un gros pressing US, et finissant par rater un 3 pts casse-croute, alors que par ailleurs elles se faisaient plutôt dominer au rebond. Ça m'avait l'air évident qu'il fallait continuer à les agresser en pénétration et provoquer des fautes, mais elles ne l'ont pas fait. Quelqu'un peut m'expliquer ?
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Alexia chartereau sur le banc en 2eme j'comprends pas.
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Ça c'était un vrai match au moins ! pas comme hier avec les bleus...

C'est vraiment dommage, mais vous n'avez pas à rougir !
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bravo et merci les filles. rdv dans 4 ans pour la revanche vs les ricaines.
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L'arbitrage de cette finale a été à l'image de l'ensemble du tournoi féminin: très, très faible.
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ça c'est bien vrai.
les arbitres FIBA ne savent pas siffler les américain(e)s.
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Dégouté
Abattu
En colère
Triste pour les filles
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Pareil, très en colère contre J-A Toupane.
Je ne comprends pas ce qu'il a fait avec Sarah Miche et Alexia Chartereaul sur le banc quand on a besoin de revenir au score.
Beaucoup trop de temps de jeu accordé à MArine Johannes sur ces mêmes périodes alors que ce n'était pas son jour.
Franchement est ce qu'une joueuse comme Alexia est faite pour ajouter sa serviette ?
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