Les Mets de Boulogne-Levallois
En 2023, portés par le phénomène Victor Wembanyama, les Metropolitans 92 étaient au sommet du Championnat de France. Puis, ils ont disparu brutalement. En une intersaison, le club a perdu tout son effectif, y compris Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly, à l'exception de Lahou Konaté. Il a également perdu son entraîneur Vincent Collet, son président Alain Weisz, la majeure partie de son budget, la personne en charge de la buvette et Benjamin Moubèche dans les tribunes (coup dur). Ça fait beaucoup là, non ?!
Mais la liste ne s'arrête pas là. Boulogne-Levallois a également perdu 14 de ses 16 premiers matches, son nouveau coach — démis de ses fonctions à la vitesse de l'éclair — et pourrait finir par perdre… le club, tout simplement. Déjà menacé l'été dernier, il est difficile d'imaginer que les Mets continueront après cette saison cauchemardesque. Une absorption par le Paris Basketball est notamment évoquée. Il aurait peut-être fallu penser à capitaliser sur son talent générationnel, ça aurait pu être une chouette idée.
Les gens qui comparaient Victor Wembanyama à Bol Bol
"Ils sont grands et ils savent à peu près shooter, donc c'est les mêmes.” C'est le genre de discours de m*rde que tiendrait ton oncle bourré quand il essaie de faire passer son vin californien dégueulasse pour un Saint Emilion Grand Cru. Mais maintenant que tout le monde a goûté, il ne devrait normalement plus y avoir beaucoup de doutes. Ou alors il faut arrêter de boire en regardant le basket. Et Bol Bol, il devient quoi d’ailleurs ? Figurez-vous qu’il a joué 6 matches avec les Suns depuis son arrivée, pour 15 minutes passées en tout sur le terrain. On est loin du cheat code annoncé ou du “Wembanyama avant Wembanyama” que nous vendaient encore récemment des gens normalement sérieux comme Jamal Murray.
Victor Wembanyama est comme Bol Bol, d'après Jamal Murray
Lonzo Ball
Lonzo Ball n'a pas joué en NBA depuis presque deux ans. Malgré les opérations à répétition, on ne sait toujours pas quand il pourra rejouer. Il y a même un doute sur le "si". Il a dû réaliser une vidéo spéciale pour prouver à Stephen A Smith qu'il peut... se lever. Alors, les dunks attendront. C'est une tragédie pour le joueur et pour les Bulls, qui n’arrivent plus à rien depuis son départ. Si vous traversez Chicago la nuit, la légende raconte que vous pourrez entendre Billy Donovan pleurer en écoutant en boucle "With or Without You" de U2.
Arturs Zagars
C’est quand même rare de pouvoir utiliser l’expression “petit ange parti trop tôt" sans ironie, donc voici : Arturs Zagars, petit ange parti trop tôt. La révélation de la Coupe du Monde 2023 avec la Lettonie était censée devenir LA belle histoire de 2023. Un agent libre, sorti de nulle part, qui a mis des étoiles dans les yeux de tous face aux meilleurs joueurs du monde... Du grand cinéma. Mais évidemment, c’était trop beau pour être vrai. Zagars, victime d’une rupture ligamentaire, a complètement disparu des radars pendant sa convalescence. La vraie étoile filante de 2023.
DeMarcus Cousins
DeMarcus Cousins n’est jamais très loin de la victoire, mais la chance n’est pas vraiment de son côté. En 2018-2019, il rejoint les Warriors au moment précis où leur dynastie prend fin. La saison suivante, il passe aux Lakers, mais une rupture du ligament croisé l'empêche de jouer le moindre match pour les futurs champions de la NBA. En 2021-2022, il se relance à Milwaukee, où il espère que l'équipe fera le doublé avec lui (spoiler : non). Puis, en 2022, il termine la saison avec les Nuggets... un an avant leur sacre.
Cette saison, le pivot a donc assisté au couronnement de son ancienne équipe depuis son canapé, après une autre saison professionnelle… aux Mets de Guaynabo, à Porto Rico. Bien que le Championnat soit une nouvelle destination tendance pour les basketteurs, ce moment marque la fin de son statut de joueur NBA, à 33 ans. Et il l’a bien confirmé en cette période de fêtes, en acceptant un court contrat à Taiwan. Le bilan est complet, captivant et triste : pas de doute, c’est celui de DeMarcus Cousins.
Les "Au fait, ils deviennent quoi ?" de 2022
Dwight Howard
Superman 2.0 est toujours gaulé comme une armoire normande, mais il n’arrive plus à trouver d’équipe NBA prête à miser sur lui, même pour faire le nombre. A 38 ans, D12 cherche encore un contrat et aurait aimé arrêter son job de VRP auprès du ministère du tourisme taiwanais pour rejouer à un niveau plus élevé, que ce soit en Amérique ou en Europe. On a récemment entendu son nom dans des rumeurs avec Valence, mais rien ne s’est matérialisé pour le moment. Il essaye en tout ca de redorer son image et sa cote de popularité, histoire de ne pas être écarté injustement de la prochaine liste all-time de la NBA.
Tacko Fall
On aimait bien cette petite excitation qui montait dans les travées du TD Garden lorsqu’entrait l’immense Tacko avec ses 2,29m. Il n’a malheureusement pas pu se fixer en NBA et, après avoir dominé défensivement en G-League (deux fois dans le meilleur cinq défensif), le Sénégalais de 28 ans a opté pour la Chine. Il évolue depuis cette saison avec les Nanjing Monkey Kings.
John Wall
Disparu des radars depuis ses dernières apparitions avec les Clippers, John Wall croit encore en lui et aimerait éviter de finir à Taiwan comme son camarade de fac DeMarcus Cousins. Il y a peu, il a ainsi co-organisé un workout devant une dizaine de scouts NBA avec Austin Rivers, qui a le même objectif que lui. On doit reconnaître qu’on avait un peu peur de le voir finir dans un gang depuis l’histoire de ses signes sur les photos, mais Wall n’a pas l’air d’avoir envisagé cette voie pour son après-carrière, fort heureusement.
La santé mentale de Gilbert Arenas
Elle a toujours été du genre à faire du va et vient. Mais on dirait qu’il ne se passe plus une semaine sans que l’Agent Zero ne lâche des takes aussi rincées que certains champions de Twitter. Apparemment, ça défendait tellement mal dans les années 90 qu’il aurait tourné à 100 points par match, ceux qui mettent Bill Russell dans un top 10 all-time ne connaissent rien au basket, Klay Thompson n’a jamais progressé, le basket féminin n’a d’intérêt que si les filles jouent en lingerie, qu'un rookie qui ne marque que 10 points par match n'a aucun avenir... Tiens, d'ailleurs, en regardant les stats rookie d'Arenas, on peut s'apercevoir qu'il tournait à... 10.9 points de moyenne.
Sekou Doumbouya
On le disait sur le retour, avec des pistes en France et à l’étranger, puis une signature probable en Grèce, à Maroussi. Sekou Doumbouya, réapparu durant l’été au Quai 54, a malheureusement à nouveau disparu de la circulation. Son nom ressort quand même en ce moment en NBA, mais pas pour réclamer son comeback. Les gens sont juste en train d’énumérer les picks de Draft des Pistons qui se sont transformés en busts ces dernières années…
Ben Simmons
A peine revenu et déjà reparti... Les belles promesses du début de saison où on allait enfin le voir retrouver son meilleur niveau et redorer son blason sont déjà loin. A nouveau touché à un nerf, il n'a pu jouer que 6 matches et on ne sait pas quand il sera de nouveau apte. C'est usant pour lui, bien évidemment, mais aussi pour les gens qui croient toujours en lui et espèrent son comeback à 100%, ce qui devient malheureusement un peu utopique.
Et aussi...
Mac McClung (il a été invité à défendre son titre au SDC), le barrage républicain (hum), Michel Gomez, OJ Mayo, les punaises de lit, la Big3 League, Zaila Avant-Garde, la promesse de Stephen Curry aux Sharks d'Antibes, le Baller Quizz (2024 is the year !), Donald Sterling...