Les 50 joueurs qui nous ont le plus marqués

Voici les 50 joueurs sans lesquels REVERSE n’aurait probablement jamais existé. Superstars ou joueurs de devoir, caïds du ballon ou du trashtalk, c’est pour relayer leurs exploits que nous avons choisi ce métier.

Les 50 joueurs qui nous ont le plus marqués

Sarunas Jasikevicius

« Putain de Saras ! » Le jeu de est mot facile, mais combien de fois cet énergumène nous a-t-il forcé à crier ça devant notre télé ? Pas par rage, loin de là, mais par stupéfaction et respect. On a fini par perdre le compte… Une lecture du jeu comme on en a rarement vue, un tempérament de chien de meute et une capacité hors-norme à systématiquement lâcher le shoot ou la passe décisive qui tue. Le mec a quand même réussi à remporter trois Euroleagues de suite (2003-2005) avant d’en rajouter une 4ème, juste pour le fun (en 2009)… https://www.dailymotion.com/video/x5xc12a

Stephen Curry

Ce qu’on aime le plus avec Stephen Curry, au-delà de son incroyable technique individuelle, de son adresse folle ou de son tempérament de « mister perfect », c’est ce qu’il représente : la victoire du jeu sur la puissance. Après des générations de mecs ultra athlétiques mais limités, quelle joie de voir dominer de la sorte un… basketteur ! https://www.youtube.com/watch?v=2hIrbnVx4k4

LeBron James

Les performances de LeBron ces dernières années ont déjà cimenté sa place au Panthéon du basket, mais ce qu’on retient avant tout, nous, c’est le niveau hallucinant qui était le sien ado. Jamais personne n’avait été aussi fort aussi jeune et aussi médiatisé ! Le fait qu’il n’ait finalement jamais dévié de sa trajectoire malgré les pièges de la célébrité n’en est que plus remarquable. https://www.youtube.com/watch?v=CiCa4sKM7-w

Kobe Bryant

Certains de nous l’ont immédiatement adoré, d’autres l’ont détesté farouchement pendant des années, mais tous se rendent au même avis : qu’on apprécie ou non le personnage et le joueur, impossible de ne pas respecter l’éthique de travail et la rage de ce compétiteur maladif. Kobe nous aura même peut-être plus fait kiffer sur la fin de sa carrière qu’à ses débuts, une fois qu’il a fini par pleinement assumer son rôle de tête de con prête à balancer des « fuck » à tout bout de champ et à arrêter de prétendre être un coéquipier modèle. Et puis, franchement, jamais un arrière n’a eu une palette technique aussi complète. Jamais ! https://www.youtube.com/watch?v=1fjhIWJSxfw

Allen Iverson

Pour oser mettre deux cross de suite et un shoot sur la tête de Jordan ou lui dire de fermer sa gueule, il en fallait du cran. Sans cesse décrié par les anciens et par la ligue pour son attitude rebelle, Allen Iverson a fini par s’imposer comme il l’entendait et à forcer le respect de tous. Le plus petit MVP de l’histoire (par la taille) avait aussi l’un des cœurs les plus gros. AI n’a jamais prétendu être autre chose que lui-même : un compétiteur hors du commun, prêt à tout pour arriver à ses fins… à part peut-être s’entraîner, mais c’est une autre histoire. https://www.dailymotion.com/video/x4savfq

Tracy McGrady

Si Kevin Durant et Giannis Antetokounmpo peuvent jouer comme ils le font aujourd’hui, ils le doivent à T-Mac. Avant lui, on n’avait encore jamais vu un joueur de cette taille avoir un tel impact sur les postes extérieurs. Un handle à la limite de la décence, des crossovers fulgurants, une fluidité et une élégance dignes de Scottie Pippen et une puissance de feu offensive terrifiante, McGrady avait tout… ou presque. Est-ce la poisse, la fainéantise ou autre, toujours est-il qu’il n’a jamais réussi à transformer ses qualités individuelles en succès collectifs. Mais dans ces grandes années, T-Mac a touché au sublime.

Sasha Djordjevic

Parmi les grandes figures du basket européen, « la main de Dieu » est l’une de celles qui nous a le plus fait vibrer. Un meneur au tempérament d’assassin, capable à la fois de driver des groupes aux égos démesurés et d’enchaîner les shoots les plus clutches. Sa performance irréelle (41 points à 11/15 aux shoots) et son tête à tête survolté avec Sarunas Marciulionis en finale de l’Euro 1995 resteront à jamais gravés dans nos mémoires. https://www.youtube.com/watch?v=bHl8vAhfE_M

Booger Smith

Dernière star new-yorkaises des playgrounds à avoir gagné sa renommée par le bouche à oreille, avant l’explosion d’internet, Booger, avec son handle, sa vitesse et sa vision du jeu, était déjà une légende avant sa majorité. Sports Illutrated lui a consacré une couv’ mais c’est surtout le documentaire Soul in the Hole qui a mis une claque à toute une génération. Une claque que l’un d’entre nous a à nouveau prise quelques années plus tard en le voyant dominer un match sur le terrain de West 4th, sans marquer le moindre point et sans s’être échauffé. Malheureusement, son talent a été gâché par son incapacité à s’extraire de la rue et de la criminalité. https://www.youtube.com/watch?v=O9Eusgc0pyE

Arvydas Sabonis

Le grand Sabas était déjà à moitié rincé quand il a finalement imposé son immense carcasse en NBA et c’est bien dommage pour ceux qui n’ont pas eu la chance de le voir évoluer du temps où il avait toujours ses tendons d’Achille d’origine. Un géant aux mains de dentelière, avec un incroyable sens de la passe et un shoot soyeux. Sans la guerre froide, qui sait jusqu’où son talent aurait pu le porter ? Mais qu’importe, partout où il va en Europe, Sabonis est traité comme un roi.

Juan-Carlos Navarro

Contrairement à Bodiroga, Juanca est allé tenter sa chance en NBA. Il a vite vu qu’il avait le niveau pour y jouer… mais qu’il préférait revenir en Europe pour engranger le plus de titres possibles, plutôt que de passer des années à jouer des matches de saison régulière sans gloire dans une équipe moribonde. Peu importe son petit gabarit ou les joueurs qu’il a autour de lui, quand il rentre sur un terrain, Juanca est toujours le meilleur joueur de son équipe… ou du moins le plus décisif. Un talent offensif inégalé en Europe depuis Nikos Galis qui nous a autant fait souffrir que kiffer. https://www.dailymotion.com/video/x6n3ozt