Les 25 meilleurs joueurs NBA de moins de 25 ans

La NBA regorge de jeunes talents phénoménaux. On a tenté de classer les meilleurs de moins de 25 ans.

Les 25 meilleurs joueurs NBA de moins de 25 ans

5- Donovan Mitchell (Utah), 25 ans et 13 jours

Le Jazz a beau ne pas avoir de franchise player ultime capable d'être candidat tous les ans au MVP, Donovan Mitchell est son go-to-guy et le joueur le plus indispensable de l'équipe en attaque. Le garçon progresse tous les ans et ne manque jamais l'occasion de claquer des perfs offensives folles lorsqu'il sent que l'équipe adverse faiblit. "Spida" est déjà un All-Star et un talent plus que reconnu. Mais peut-il être ce joueur qui va justement aller se frotter aux meilleurs dans les classements individuels et les matches de playoffs au couteau ? On a eu un aperçu de ce visage-là, mais il faut maintenant le montrer à chaque instant.

4- Zion Williamson (New Orleans), 21 ans et 76 jours

Pour sa première vraie saison pleine en NBA, Zion Williamson a montré de superbes choses, très exactement dans le registre dans lequel on l'attendait après ses débuts prometteurs. Le garçon est monstrueux dans la raquette et ne cherche pas (encore) à coller à ce que l'on demande aux postes 4 et 5 dans la NBA moderne, à savoir s'écarter à tout prix. Avec 27 points et 7.2 rebonds de moyenne, Zion a fait une première manifestation d'autorité. Ce que l'on attend de lui désormais, c'est qu'il fasse gagner les Pelicans, qui n'ont même pas réussi à accrocher le play-in tournament la saison dernière, mais aussi qu'il évite les pépins physiques et boucle une saison avec au moins 70 matches au compteur.

3 bis- Trae Young (Atlanta), 23 ans et 1 jour

La cote du meneur des Hawks monte en flèche et c'est bien normal. En peu de temps, il est passé de l'étiquette de formidable soliste offensif dont on n'était pas sûrs qu'il soit taillé pour être un franchise player, à monstre de sang froid capable d'emmener une équipe jeune jusqu'en finale de Conférence ! Trae Young n'est plus qu'un joueur de stats et de volume. Depuis la promotion de Nate McMillan, il est aussi un leader sur le terrain et l'homme qui catalyse l'attention et la colère adverses. Cette saison doit être celle de la confirmation qu'il est un All-Star automatique et l'assurance pour son équipe qu'il la mènera forcément au-delà du 1er tour des playoffs.

3- Devin Booker (Phoenix Suns), 24 ans et 326 jours

Dans la précipitation hier, et en se mélangeant sur les critères d'âge que l'on s'était imposés, on a oublié de ré-inclure Devin Booker. Shame on us, puisque l'arrière des Phoenix Suns n'aura pas 26 ans avant la fin de la saison et est donc tout à fait éligible. Booker vient d'emmener Phoenix en Finales NBA, certes grâce à l'expérience de Chris Paul, mais aussi parce qu'il a sacrément progressé, autant comme joueur que comme leader. Booker peut encore devenir un meilleur défenseur, c'est évident, mais en attaque on parle maintenant d'un scoreur complètement létal, capable aussi de s'effacer et de jouer la carte d'altruisme si son équipe en a besoin. Il n'y a pas si longtemps, c'était son souci majeur. Sa palette offensive est déjà meurtrière et on a hâte de voir quel franchise player il sera lorsque Chris Paul aura tiré sa révérence et lui laissera le leadership total de cette équipe.

2- Jayson Tatum (Boston), 23 ans et 201 jours

Tatum est sans doute ce qui se rapproche le plus d'un franchise player pour les Celtics. C'est en tout cas de cette manière qu'il est envisagé par le front office et l'ancien Dukie se comporte de plus en plus en tant que tel. Son niveau de jeu, relativement constant depuis son explosion dès sa saison rookie, est en hausse et cette saison 2021-2022 doit être celle où il pointe le bout de son nez dans la course au MVP. Physiquement, le garçon a travaillé comme un acharné et on n'aimerait pas à être sur sa route à partir de la mi-octobre. Le changement de coach, avec l'arrivée d'Ime Udoka, l'aidera peut-être à passer ce cap, lui qui n'a, rappelons-le, que 23 ans.

1- Luka Doncic (Dallas), 22 ans et 204 jours

Y a-t-il vraiment besoin d'expliquer pourquoi ? Même si le reste du panel est de très haut niveau, le Slovène est sans doute le seul talent générationnel de cette fournée de U25. Son début de carrière, bien qu'accompagné de frustrations diverses et variées, a montré que les Mavs tenaient un joueur unique autour duquel bâtir. Il est aussi sans doute l'unique joueur de cette liste que l'on n'imagine pas finir sa carrière sans le moindre titre de MVP. Pour ne pas dire le moindre titre de champion tout court... L'avenir, qui semble lui appartenir à peu près autant que le présent, nous le dira.