Les 20 snipers les plus adroits de l’histoire de la NBA

Shooter à fort pourcentage, c'est leur dada. Voici les 20 joueurs à afficher la plus grosse adresse en carrière dans l'histoire de la NBA.

Les 20 snipers les plus adroits de l’histoire de la NBA
Avec le départ en retraite de JJ Redick, c'est tout simplement l'un des meilleurs snipers de l'histoire de la NBA qui s'en va. Après Kyle Korver, c'est un autre spécialiste du tir primé qui quitte la scène, non sans avoir laissé son empreinte. Redick est dans le top 20 des joueurs les plus adroits en carrière, au milieu de joueurs évidents et d'autres un peu plus surprenants et toujours en activité. On a arbitrairement choisi de ne pas inclure les joueurs n'ayant pas pris au moins deux tirs à 3 points par match (playoffs compris), avec au moins 5 saisons en carrière. C'est injuste pour Tim Legler, BJ Armstrong, Duncan Robinson, Luke Kennard, Trent Tucker et on s'excuse auprès de leurs fans, mais il fallait bien trancher un peu dans le vif.

20e ex-aequo - Doug McDermott (40.73%, 3.2 tirs/match) et Daniel "Boobie" Gibson (40.73%, 3.6 tirs/match)

A son arrivée en NBA en provenance de Creighton, Doug McDermott avait cette étiquette de scoreur très à l'aise à 3 points. Son chemin dans la ligue a été un peu tortueux pour un lottery pick, entre Chicago, Oklahoma City, New York, Dallas et Indiana, mais l'ailier de 29 ans a réussi à se faire une place assez enviée en NBA par le passé : celle de sniper en sortie de banc. McDermott joue 20 minutes en moyenne depuis le début de sa carrière, avec une belle hausse depuis qu'il porte le maillot des Pacers. Ses meilleures années sont peut-être d'ailleurs encore à venir en matière d'artillerie extérieure. On avait un peu oublié l'existence de "Boobie" Gibson, l'un de ces soldats sans CV clinquant que LeBron James a menés jusqu'en Finales NBA en 2007. Sa carrière n'a d'ailleurs pas survécu au départ du King, aux multiples blessures et à la dépression. Gibson a joué sa dernière saison dans la ligue à 26 ans, avant une traversée du désert personnelle et une reconstruction progressive. Il n'en reste pas moins un joueur qui a été capable de tourner à plus de 40% à 3 points sur ses 7 saisons en NBA et ça mérite le respect.

18e- Dana Barros (41.1%, 3.1 tirs/match)

Très discret dans la rotation et sur le banc de Seattle en début de carrière, Dana Barros ne payait pas de mine et ne laissait pas spécialement entrevoir le potentiel d'une star. Il a fallu qu'il signe aux Sixers, où il sera installé comme starter, pour que l'arrière de poche, 16e choix de Draft en 1989, explose. Le temps d'une saison, la 1994-1995, Barros pète le feu à Philadelphie avec 20.6 points et 7.5 passes de moyenne. Il sera sélectionné pour le All-Star Game et élu Most Improved Player cette année-là. A son départ pour Boston, sa ville natale et celle où il a fait son cursus universitaire, le numéro 3 qu'il portait jusque-là revient à un rookie. Un certain Allen Iverson, qui fera complètement oublier Dana Barros dès sa première saison en Pennsylvanie... Barros, lui, sera un remplaçant honnête chez les Celtics, puis à Detroit, sans jamais réussir les mêmes prouesses. Malgré ce goût d'inachevé, Dana Barros peut se targuer d'une moyenne de 41.1% à 3 points en carrière.

17e- Bryn Forbes (41.24%, 4.3 tirs/match)

Bryn Forbes peut faire figure d'anomalie dans cette liste, mais le champion NBA avec les Milwaukee Bucks satisfait pile poil les critères. Voilà 5 saisons de suite que le garçon, révélé par les San Antonio Spurs, shoote à foison et plutôt très bien ! Sur la saison écoulée, qui a débouché sur une bague, Forbes était carrément en feu from downtown, avec un pourcentage de 45.2% et 154 paniers à 3 points marqués dans un rôle de remplaçant. On ne sait pas encore s'il tiendra la cadence sur la suite de sa carrière au point de toujours figurer dans ce top 20 au moment de raccrocher. C'est quand même plutôt bien parti et Forbes est assuré d'avoir des contrats sympathiques en NBA quasiment jusqu'à la fin de sa carrière grâce à cette faculté à dégainer. Une belle histoire pour un joueur non-drafté et repéré grâce au flair du tandem RC Buford-Gregg Popovich.

16e - Joe Ingles (41.43%, 4.4 tirs/match)

Slow Mo Joe in our veins ! Joe Ingles fait partie de ces joueurs qui ne ressemblent pas forcément à des joueurs de basket de prime abord, mais dont le flair, le QI basket, la roublardise et l'adresse mettent tout le monde d'accord. Lui aussi aurait pu ne jamais faire son trou en NBA. En octobre 2014, alors qu'il espère décrocher un contrat avec les Clippers au terme de la préparation, l'Australien convainc sa femme Renae, l'une des meilleures joueuses de netball (un dérivé du basket très populaire dans les pays du Commonwealth) du monde, de prendre l'avion depuis "Down Under" pour le venir voir disputer ses premiers matches officiels en NBA. Alors que sa compagne est en route, Joe Ingles apprend qu'il est coupé sans ménagement et invité à trouver une autre équipe. Depuis, Utah a flairé le bon coup et récupéré celui qui est l'un de ses joueurs majeurs et un incontournable de la ligue. Personne n'aime attaquer ou défendre sur lui et son tir extérieur est devenu son arme la plus redoutée. Son pourcentage à 3 points la saison dernière : 45.5% ! Ingles n'a pas fini de grimper dans ce classement...