Les 15 plus jeunes champions NBA et leur histoire

Trois joueurs des Warriors 2022 sont entrés dans le top 15 des plus jeunes champions de l'histoire de la NBA. Voici l'histoire autour de la précocité de chacun des membres du club.

Les 15 plus jeunes champions NBA et leur histoire

6- Tony Parker (San Antonio), 21 ans et 29 jours (2003)

Tiens, tiens, une vieille connaissance ! Ce que l'on oublie parfois avec Tony Parker et la carrière absolument phénoménale qu'il a connue en NBA, c'est sa précocité. Outre le fait qu'il n'était pas gagné d'avance que Gregg Popovich fasse confiance à un meneur français et à croire autant en lui, il y avait aussi le paramètre de l'âge et de l'inexpérience dans la ligue. Pourtant, Pop a responsabilisé TP et l'a installé dans le cinq dès sa saison rookie. Lors de la suivante, les Spurs étaient en Finales NBA et leur point guard tricolore un monstre de sang froid et de maturité sur la scène la plus exposée de la planète.

Les Finales 2003 sont évidemment une ode à la gloire de Tim Duncan, qui a désossé les Nets de Jason Kidd (4-2) en compilant 24 points et 17 rebonds de moyenne. Mais le Big Fundamental a aussi profité des 14 points et 4 passes par match de Tony Parker, ce même joueur auquel il n'adressait quasiment pas la parole à son arrivée en pensant qu'il ne ferait sans doute pas long feu.

Ce titre de 2003, le premier des quatre du meilleur basketteur français de l'histoire, marque un bel exploit de précocité pour un Européen et le début d'une histoire légendaire autour du trio formé par TP, Tim Duncan et Manu Ginobili.

5- Magic Johnson (Los Angeles), 20 ans et 276 jours (1980)

Si Magic était magique sur le terrain, par son style de jeu, il l'était aussi par sa précocité. Difficile de faire une première saison en NBA aussi folle que celle de la légende de L.A. Drafté en première position par les Lakers, Magic parvient à être All-Star, rookie de l'année, champion NBA et MVP des Finales en l'espace de quelques mois. Le tout, s'il vous plaît, en sortant un game 6 devenu mythique contre les Sixers lors des Finales 1980.

Paul Westhead, qui venait de remplacer Jack McKinney sur le banc après son accident de vélo (celui qui a indirectement lancé la carrière de Pat Riley), a tout simplement décidé de titulariser Magic Johnson, son meneur, au poste de pivot. Résultat : 42 points, 15 rebonds, 7 passes, 3 interceptions et le titre à la clé. On était très loin du positionless basketball d'aujourd'hui et une telle domination par la polyvalence et le génie, à seulement 20 ans, était tout simplement surnaturelle.

4- Moses Moody (Golden State), 20 ans et 16 jours (2022)

Lorsque les Warriors ont drafté et conservé Moses Moody l'été dernier alors que beaucoup pensaient que leurs deux picks du 1er tour ne seraient que des commodités, ça a été une surprise. La surprise s'est transformée en belle histoire. Apparu à 13 reprises pendant les playoffs et sur des miettes de temps de jeu en Finales NBA (11 minutes en tout), Moody a tout de même vécu de près cette superbe campagne et emmagasiné de l'expérience pour espérer faire partie du noyau dur des Dubs à l'avenir.

L'arrière sorti d'Arkansas l'an dernier avec le 14e pick a ce qu'il faut pour y parvenir, entre un bon shoot extérieur et l'énergie qui plait à Steve Kerr.

Tony Parker, une odyssée comme on n'en verra plus