9- Johnny Davis (Portland), 21 ans et 277 jours, 1977
Vous vous souvenez peut-être plus de Johnny Davis pour ses courtes expériences de head coach en NBA à Philadelphie, Orlando et Memphis. Mais avant ça, Davis a un été un meneur de jeu à la carrière très honnête en NBA. Lors de saison rookie avec Portland, qui l'a drafté au 2e tour en 1976 à sa sortie de la fac de Dayton, "JD" est déjà très utilisé par le mythique Jack Ramsay, au côté de Bill Walton, Maurice Lucas ou Lionel Hollins (son ami dont il deviendra adjoint à Memphis).
Son rôle en Finales contre les Sixers de Julius Erving (4-2) n'est pas du tout négligeable et Davis y tourne à plus de 10 points, 5 passes et 3 rebonds à seulement 21 ans et sans expérience professionnelle au préalable. Ces Finales sont évidemment marquées par la belle histoire autour des Blazers et l'avènement de leur superstar Bill Walton.
Johnny Davis, qui a cessé de travailler en NBA en 2014 après une année comme assistant chez les Lakers, peut dire qu'il a contribué à cette aventure.
8- Vern Mikkelsen (Minneapolis), 21 ans et 184 jours (1950)
Avant que le nom de Minneapolis soit synonyme de lose en NBA, il y a bien eu des jours de gloire dans le Minnesota, lorsque les Lakers y étaient basés. Avant leur déménagement à Los Angeles en 1961, ils ont ainsi remporté quatre titres, notamment grâce à la domination à l'intérieur du légendaire George Mikan. Mais dans cette équipe, il y avait aussi un "petit" jeune de 2,01m qui faisait des dégâts au poste 4.
Vern Mikkelsen, né et élevé dans une communauté américano-danoise du Minnesota, a remporté son premier titre d'emblée à 21 ans. Les Lakers y ont dominé les Syracuse Nationals (4-2) avec 12.5 points de moyenne pour Mikkelsen, aka "The Great Dane". Entré au Hall of Fame en 1995, Vern Mikkelsen décédera 8 ans plus tard dans son Minnesota natal à l'âge de 85 ans.
7- James Wiseman (Golden State), 21 ans et 77 jours (2022)
Oui, c'est abusé, on est bien d'accord. James Wiseman a fait partie de l'effectif des Warriors tout au long de la saison et on attendait de le voir revenir en action au sortir de la blessure qui a freiné sa progression. Malheureusement, ça n'a jamais été le cas et le n°2 de la Draft 2020 n'est pas apparu une seule minute cette année. Ce n'est pas très glorieux, mais en tant que joueur sous contrat et susceptible de jouer, il est éligible et recevra sa bague de champion NBA comme tous ses coéquipiers. A voir s'il fanfaronnera avec ou s'il aura une approche plus modeste et l'envie de réussir le back to back, cette fois en passant du temps sur le terrain.