Les 15 plus grands Super-Vilains de la NBA

Ils ont été les ennemis publics n°1 et ont eu du mal à se défaire de leur image en NBA. Voici les 15 plus grands Super-Vilains de l'histoire.

Les 15 plus grands Super-Vilains de la NBA

5- Kevin Garnett

Encore un dont l'image et la gloire ont été à peu près préservées par son incommensurable talent. "KG" est lui aussi l'un des meilleurs basketteurs de tous les temps, mais impossible pour ceux qui l'ont côtoyé, affronté et même vu jouer, de ne pas lui reconnaître une expertise en fils-de-puterie.

Souvent taxé de faux dur théâtral - en témoignent ses nombreuses prises de bec en mode "retenez-moi ou je fais un malheur", achevées par des coéquipiers le sortant du bourbier - Garnett était en revanche un vrai jusqu'auboutiste en termes de trashtalk. La légende lui prête des propos scandaleux sur la mère décédée de Tim Duncan, la femme de Carmelo Anthony, la maladie de Charlie Villanueva et tout un tas de rudoiements assez sales de jeunes coéquipiers facilement impressionnables et pas vraiment prêts à voir un joueur de ce standing insulter leurs ancêtres sur trois générations.

Ceux qui aimaient vraiment le Big Ticket l'ont fait passionnément. Ceux qui l'ont haï continuent de le faire avec une constance tout à fait compréhensible.

Kevin Garnett, un Chihuahua dans un corps de Dobermann

4- Rick Barry

Rick Barry était un joueur merveilleux et sa place parmi les 75 meilleurs joueurs all-time de la NBA n'est pas usurpée. Par contre, la star des Golden State Warriors a réussi l'exploit d'être unanimement détestée à travers la ligue, autant par ses adversaires que par ses coéquipiers.

On parle d'un type qui a écrit son autobiographie à 27 ans, un ouvrage dans lequel sa propre mère le décrit comme un radin et ce qui ressemble fort à un salopard. Barry a fait amende honorable depuis sa retraite, avouant qu'il avait très fréquemment eu un comportement détestable, verbalement et physiquement, avec ses coaches, les arbitres, ses partenaires et tous ceux qui croisaient son chemin ou presque. Vous n'entendrez aucun de ses anciens coéquipiers se rappeler avec nostalgie de leur collaboration avec lui, tant il les a dénigrés et a constamment ramené les succès à son propre talent.

"Rick the Prick" a vieilli, mais il a toujours la langue acérée, comme le prouve cette sortie les deux pieds décollés sur la NBA d'aujourd'hui et la manière dont les joueurs abusent des largesses arbitrales. Disons que Barry n'est pas du genre à adorer le jeu comme il est pratiqué en 2022.

"Faites en sorte que les arbitres respectent le règlement ! Sifflez quand il y a marcher, porter de balle, écran mobile... Arbitrez ce foutu sport comme le prévoit le règlement ! Les joueurs s'adapteront. Si vous les laissez faire, évidemment qu'ils vont continuer.

C'est un tel avantage de laisser un mec faire un porter de balle ! C'est ridicule. Pourquoi est-ce qu'on leur donne un tel avantage ? Ils enfreignent les règles.

Un jour j'ai fait attention pendant un match, c'était un Chicago-Atlanta. J'ai compté 59 écrans mobiles non-sifflés. C'est dingue ! Je ne peux même pas vous dire combien de fois j'ai vu un porter de balle ou un marcher. C'est pathétique.

Pour moi, regarder un match comme ça après avoir appris ce jeu selon les règles, c'est dérangeant. Je suis désolé, mais c'est comme ça".