La NBA a toujours regorgé de joueurs clivants, impossibles à appréhender avec neutralité et pour la plupart détestés en masse par les fans des autres franchises, parfois même par leurs propres coéquipiers en NBA. Ces phénomènes de foire pourraient très bien forme aujourd'hui une sorte d'amicale des Super-Vilains à la façon des films et dessins-animés de super-héros. Voici les 15 plus marquants à nos yeux.
Nos trophées individuels de la saison
15- LeBron James
Que l'on s'entende : LeBron ne fait pas partie des vilains traditionnels au comportement ordurier ou violent sur un terrain. Si on l'a mis ici, c'est plutôt parce qu'il a incarné la vilainie en tant qu'ennemi public numéro un en NBA pour avoir médiatisé sa "Decision" et avoir transpiré d'arrogance en promettant une palanquée de titres aux fans du Heat. "Not one, not two, not three, not four..."
En 2010 et jusqu'à ce qu'il devienne plus "humain", LeBron a réussi à fédérer la plupart des autres fanbases contre lui, tout le monde souhaitant le voir se planter dans les grandes largeurs avec Miami, qu'il s'agisse d'anciens fans éplorés ou d'adorateurs de MJ agacés de voir le "Chosen One" autoproclamé se comporter comme un aspirant au titre de GOAT.
La communication du King a été mieux maîtrisée par la suite et, au moins dans la posture, LeBron est apparu plus humble et moins manipulateur. "On a bien dit dans la posture", nous souffle-t-on dans l'oreillette...
14- Dwight Howard
En voilà un qui est passé de la célébrité et de l'admiration précoces à la détestation de la quasi-totalité du grand public. Monstrueux avec Orlando, D12 s'est petit à petit mis la fanbase à dos, jusqu'à ce coup de Trafalgar à Stan Van Gundy, qu'il a réussi à faire virer tout en jouant le faux-cul en conférence de presse à ses côtés. Après ça, son échec aux Lakers où il a commis l'erreur d'être trop peu travailleur et concerné au goût de Kobe Bryant, puis ses histoires de maltraitance sur son fils et enfin son irritante manière de se plaindre perpétuellement du traitement qu'il a subi de la part des médias, des arbitres et du reste de l'univers, lui a fait perdre la cote d'amour dont il disposait après ses débuts tonitruants à Orlando. Les fans de Shaq, pilotés par le Big Cactus lui-même, ne lui ont jamais pardonné le fait de s'être accaparé l'identité de Superman et d'avoir autant tenté de marcher dans les pas du Superman originel. Pendant des années et encore un peu aujourd'hui - en témoigne son absence de la liste des 75 meilleurs joueurs All-Time, Dwight Howard ne peut se défaire de l'impopularité inhérente aux grands méchants de l'histoire.