10. Michael Porter Jr (Denver Nuggets)
C’est un peu un pari pour la saison à venir. Michael Porter Jr sort d’une saison quasiment blanche après avoir signé un beau contrat bien doré. Cela fait un moment que le jeune homme alterne grosses blessures et retours au premier plan. Selon la conjoncture, il est donc venu le moment de briller à nouveau.
Si les fils ne sont pas toujours bien branchés, MPJ reste un athlète assez exceptionnel. Grand, physique, droit, rebondeur. Un ailier capable de s’affirmer comme une star dans cette ligue s’il se maintenait enfin en bonne santé. Il ne serait même pas étonnant que ce soit lui le lieutenant de Nikola Jokic aux Nuggets.
9. Andrew Wiggins (Golden State Warriors)
Quel retour en force. Si Porter Jr est le pari, Andrew Wiggins a longtemps été le paria. Un numéro un de draft qui n’avait encore jamais accédé au statut All-Star avant la saison dernière. Mais le Canadien s’épanouit sous la tunique des Warriors. Il n’a pas à jouer le super héros puisque Stephen Curry est déjà là pour ça.
Et c’est dans ce rôle de « glue guy » que Wiggins devient très dangereux. Il a suffisamment de talent pour faire la différence en attaque. Sauf que c’est mieux quand il le fait que par intermittence. En profitant des espaces créés par des coéquipiers encore plus forts que lui. Sa défense, ses rebonds et ses qualités athlétiques sont primordiales pour Golden State. D’ailleurs, il a été le joueur le plus important de l’équipe – après Curry bien sûr – lors des dernières finales NBA.
8. Brandon Ingram (New Orleans Pelicans)
On devrait savoir cette saison si Brandon Ingram et Zion Williamson peuvent finalement cohabiter sur le terrain à New Orleans. Et si c’est le cas, oh boy… la NBA est dans de beaux draps. Parce que l’ailier All-Star est peut-être un peu trop juste pour vraiment s’affirmer comme le franchise player d’une équipe ambitieuse. En revanche, en deuxième option, il peut faire une potentielle carrière à la Paul George.
Ingram est un ailier de plus en plus complet. Il est longiligne, ce qui lui vaut souvent des comparaisons avec Kevin Durant, et il sait de mieux en mieux se servir de sa taille. Une valeur sûre à son poste.
7. Paul George (Los Angeles Clippers)
La classe à l’état pure. C’est fou qu’il soit finalement si « bas » dans ce classement. Ça en dit long sur la richesse des talents sur l’aile. Paul George est un crack. Mais le plus fort, c’est sa capacité à naturellement assumer un rôle de deuxième option alors qu’il pourrait être le meilleur joueur d’au moins 20 franchises de cette ligue.
Il sait tout (bien) faire. Défendre, attaquer, passer, aller au rebond. Il lui manque peut-être un peu le côté « assassin » et c’est pourquoi il est encore plus précieux en tant que lieutenant de luxe ou première option bis. Attention aux Clippers si leurs stars ne se blessent pas (et c’est tout de même un grand si).
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6. Jimmy Butler (Miami Heat)
Modeste, Jimmy Butler confie qu’il y a peut-être « 25 joueurs » qui ont plus d’impact que lui en NBA. Modeste ou farceur. Parce que la star du Miami Heat est un sacré joueur. Et un joueur de playoffs qui plus est. Ses stats en saison régulière, pourtant déjà flatteuses, ne représentent pas tout son talent ou ses capacités. Lui aussi, c’est le package intégral, à l’exception peut-être de l’adresse à trois-points. Physiquement, il reste un peu plus fiable que PG et c’est ce qui fait la différence en plus de sa mentalité de guerrier.
5. Kawhi Leonard (Los Angeles Clippers)
Il commence à la cinquième place mais il pourrait finir beaucoup plus haut. Genre tout en haut. Trois ans en arrière, Kawhi Leonard était considéré comme le meilleur joueur du monde. Il aurait sans doute pu confirmer ce statut en 2021 s’il ne s’était pas blessé en plein run de playoffs. Il reste une arme exceptionnelle des deux côtés du parquet. Sans doute le joueur qui se rapproche le plus de Kobe Bryant (et donc de Michael Jordan) en termes de style.
4. Jayson Tatum (Boston Celtics)
Exceptionnel pendant la deuxième moitié de saison régulière, héroïque en playoffs, Jayson Tatum a fini par accuser le coup en finales NBA. Il n’a pas été mauvais mais il n’a pas su porter ses Celtics jusqu’au titre. N’empêche que le jeune homme continue sa progression pas toujours linéaire. Il sera très attendu cette saison.
Lui aussi a des points communs avec Kobe. C’est une machine à scorer mais il a aussi l’avantage de tirer de loin – époque oblige – et il développe petit à petit sa panoplie de créateur. C’est aussi un défenseur de plus en plus solide. C’est un grand qui ne demande qu’à grandir encore plus.
3. LeBron James (Los Angeles Lakers)
Le King. Encore. Toujours. Les petits pépins physiques des dernières saisons ont rappelé qu’il n’était pas éternel. Mais LeBron James fait toujours partie du gratin. Ses qualités athlétiques restent supérieures à la norme. Son QI basket aussi, évidemment. Le natif d’Akron est même devenu un shooteur de plus en plus fiable – et de plus en plus loin – au fil des années.
Il faut que son corps tiennent le coup. Parce que c’est une grande saison qui attend James. Il peut dépasser Magic Johnson au classement des meilleurs passeurs de l’Histoire mais il peut surtout doubler Kareem Abdul-Jabbar et devenir le scoreur le plus prolifique de tous les temps. Incroyable.
2. Kevin Durant (Brooklyn Nets)
Le cirque incessant autour des Nets et les rumeurs qui ont rythmé tout l’été ont fait oublier l’essentiel : Kevin Durant est l’un des trois meilleurs basketteurs du monde. Certaines franchises semblent avoir perdu ça de vue, puisqu’elles n’osaient pas sacrifier leurs assets pour mettre la main sur l’un des rares joueurs capables de mener son équipe au bout.
Et, non, KD n’a sûrement pas besoin de Stephen Curry à ses côtés pour y parvenir. C’est le joueur ultime. S’il n’est pas numéro un, c’est purement pour des questions de santé physique. Il revenait à peine d’une grave blessure et il faut voir comment il peut enchaîner. Si c’est le cas, les Nets vont vite faire parler d’eux pour autre chose que tous leurs soucis extra sportifs.
1. Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks)
Il a beau réfuter le statut de meilleur joueur du monde, il y est. Et même sans tirer à trois-points. Giannis Antetokounmpo est juste trop dominant physiquement. Trop long, trop puissant, trop costaud. Une machine de destruction massive, comme il l’a montré lors des finales NBA 2021.
Les comparaisons sont toujours difficiles parce que les fans ont parfois l’impression que comparer revient à mettre sur un pied d’égalité (alors que non !!!!) mais il a un côté Shaquille O’Neal voire Wilt Chamberlain. Autrement dit, il rase tout sur son passage.