Les 10 déceptions de ce début de saison

Tour d’horizon des joueurs et/ou des équipes qui ne répondent pas aux attentes placées en eux après deux semaines de compétition.

Les 10 déceptions de ce début de saison
Le banc des Golden State Warriors Kevin Durant et Stephen Curry sont-ils les deux énormes baobabs qui cachent la forêt ? Les Golden State Warriors dominent leur sujet. Ils sont à six victoires en sept rencontres et semblent déjà bien partis pour caracoler en tête de la Conférence Ouest toute la saison. Mais ils le doivent d’abord aux cartons de leurs deux superstars. Curry – en mode MVP – pointe à 34 pions par match. KD est aussi au-dessus des 30. Derrière… ben c’est un peu le désert. Klay Thompson est à 15 points mais avec seulement 39% de réussite. Il est plein de maladresse en ce début de saison. Aucun joueur du banc n’est à plus de 6,4 points par match (Jonas Jerebko). Ce deuxième cinq manque d’option offensive maintenant qu’Andre Iguodala est en préretraite (2 points par match…). Bon, il est vrai que les Warriors n’ont pas besoin d’avoir une quantité de scoreurs. Ils ont déjà les trois meilleurs shooteurs du championnat et deux des meilleurs attaquants de l’Histoire. Il ne faut pas abuser non plus. Les remplaçants des Dubs n’ont de toute façon pas besoin de briller de suite. La saison régulière risque d’être tranquille pour les Warriors. Mais c’est un constat à garder en tête. Quitte à checker cette évolution de temps en temps. Après, malgré ça, l’équipe est si talentueuse qu’il est très difficile d’imaginer Golden State échouer dans sa quête de triplé. Ben Simmons A un moment, on attend d’un basketteur qu’il soit capable de mettre la balle dans le panier en tirant à plus de trois mètres. Ben Simmons est un basketteur formidable. Et toutes ses qualités dépassent largement sa faiblesse. Mais sa faiblesse – son incapacité à tirer – risque de pénaliser les Sixers à un moment ou à un autre. Comme ce fut le cas lors des derniers playoffs par exemple. Le prodige australien continue de refuser catégoriquement les tirs proposés par la défense adverse. Et quand il les prend, il les rate (ce qui, du coup, peut aussi expliquer pourquoi il ne les prend pas bref). Simmons est à 41% de réussite aux tirs et seulement 12 tentatives par match. Il est une star NBA. Il doit certes garder son ADN mais il doit au moins progresser dans certaines zones clés (tête de raquette pour dégainer après le pick-and-roll) pour faire passer son jeu dans une autre dimension. Les Sixers en ont besoin pour prétendre vraiment un jour au titre.