« Eh bien, je peux vous ramener aux batailles que j’ai menées face aux San Antonio Spurs quand j’étais à Miami. Vous saviez qu’ils ne se battraient pas eux-mêmes. Vous saviez qu’à chaque possession quand on jouait San Antonio, si vous faisiez la moindre erreur, Manu, Tim, Tony, Pop vous feraient payer.
A certains moments ils nous faisaient effectivement payer, et vous rajoutez à cela ce que Gary Neal nous a fait un match, ce que Danny Green nous a fait pendant un match. Ensuite Kawhi, vous ne pouviez simplement… vous ne pouviez jamais vous relâcher.
Quand vous avez des grands joueurs de basket qui sont aussi capables de penser le jeu et d’être très cérébraux sur ce sport, c’est ce qui augmente votre niveau de stress parce que vous savez que vous ne pouvez jamais, jamais vous relâcher. Et de toute façon vous ne voudriez jamais vous relâcher. Ce sont les Finales.
C’est de ça dont il s’agit à ce niveau de compétition. Donc ça s’ajoute au niveau de stress. Quand vous avez Timmy D. et Manu et Kawhi et Manu, et maintenant Draymond et Klay, Steph et KD, et qu’ensuite vous ajoutez à cela Iguodala et Livingston et tous ces gars, ça rajoute au niveau de stress.
Parce que vous savez que vous ne pouvez jamais vous relâcher. Vous savez que si vous vous relâchez, ils vous le feront payer et que ça peut vous coûter un match. Donc c’est dur, mais la compétition, c’est ça et c’est ce que j’adore. C’est pour ça que e continue d’enfiler mes chaussures chaque soir. »
C’est peut-être aussi une manière pour LeBron James, après une nouvelle défaite, de rappeler qu’il a quasi-systématiquement dû affronter des équipes énormes en Finales NBA. Mais c’est surtout un superbe hommage et une marque de respect ultime formulés à l’adresse des San Antonio Spurs de Tim Duncan, Manu Ginobili (quel kiff d’ailleurs de voir El Manu cité deux fois dans l’énumération), Kawhi Leonard et Tony Parker. La classe. https://twitter.com/BenGolliver/status/1004587541075578880