"Gagner le titre de MVP en saison régulière ne m'a jamais motivé. Être le meilleur de tous les temps, oui, ça m'a toujours motivé et ça m'a poussé à gagner le MVP plusieurs fois. Je n'ai jamais démarré une saison en me disant : ce que je veux, c'est être MVP", a expliqué LeBron James devant la presse.
LeBron a ses partisans et on peut raisonnablement lui accorder d'être sans doute le joueur avec la panoplie la plus complète de tous les temps. En revanche, le statut de GOAT lui semble encore interdit. Dans l'inconscient, ses défaites en Finales et l'association de talents qu'il a provoquée à Miami lui seront sans doute reprochées à jamais, et particulièrement quand il aura raccroché et qu'il faudra se pencher sur son immense carrière. Giannis Antetokounmpo était tellement ému au moment de recevoir son titre de MVP l'année dernière que l'on peut raisonnablement penser qu'une nouvelle couronne lui fera encore énormément plaisir. Mais le franchise player des Bucks a lui aussi d'autres objectifs majeurs. Disputer ses premières Finales NBA et succéder, avec son équipe, aux Toronto Raptors, sont des étapes nécessaires pour commencer à gravir des échelons au classement théorique des plus grands de ce sport.L'expression "se mettre sur son 31" a trois origines plausibles selon le blog "Ça m'intéresse" : 1. L'explication la plus rationnelle et courante serait que l'expression viendrait d'une déformation du terme "trentain" qui désignait un drap luxueux composé de 30 fois cent fils (ce qui en faisait la richesse). Avoir un vêtement fait dans ce tissu était donc un luxe, ou un vêtement réservé aux jours de fête. Un petit bémol tout de même, il semblerait que les dates ne concorderaient pas: le mot était utilisé du XIIème à la fin du XVème siècle ; l'expression est, elle, apparue bien plus tard au XIXème siècle. 2. La deuxième explication nous viendrait de Prusse. Le 31 du mois représentait pour les militaires un jour doré car ils se voyaient verser une prime pour finir le mois, le "supplément d'entretien". Le 31 n'apparaissant que 7 fois dans l'année, il était célébré! On organisait des visites dans les casernes où les soldats devaient se présenter sous leur plus beau jour. 3. L'ultime explication nous vient d'un jeu de cartes très populaire au XIXème siècle: le trente-et-un. Atteindre le chiffre trente-et-un permettait de gagner, il était donc considéré comme le "plus beau chiffre"...