«Je ne suis pas satisfait de ma carrière, de ce que j'ai fait pour l'instant. J'ai accompli beaucoup de choses et atteint de nombreux objectifs. Mais je ne me satisfait pas de ça », a-t-il déclaré hier comme le rapporte Chris Sheridan dans son blog.Des propos qui, pour Erik Spoelstra, prouvent que LeBron est l'égal des plus grands car, à l'image de Michael Jordan ou Larry Bird, il recherche en permanence à gagner des matches et, encore plus important, des titres.
«Vous l'avez vu cet été, n'est-ce pas ? C'est ce qu'il est. Il est le compétiteur ultime, et les compétiteurs ultimes, les plus grands, ceux qui resteront dans l'histoire, sont affamés et en veulent plus.»Reste que pour James, pas question de se comparer aux Jordan, Magic Johnson, Kobe Bryant ou autres Wilt Chamberlain. Ni même de les imiter.
«Je ne pense pas à ce que les autres grands ont fait. Je connais l'histoire du jeu, je sais ce qui a été fait dans cette league à travers les années. Mais je suis moi et je dois faire ma propre marque.»Rayonnant en playoffs et aux Jeux Olympiques de Londres, l'ancien Cavalier de Cleveland est assurément le meilleur du monde à l'heure actuelle. Un constat qu'il partage tout à fait.
«Je le pense depuis longtemps, je suis le meilleur joueur. C'est ma façon d'approcher le jeu.»Au même âge, le mythique numéro 23 des Chicago Bulls ne détenait qu'une médaille olympique (LBJ en a trois, dont deux en or) et un titre NBA. De plus, à ce moment là, MJ n'avait été élu MVP qu'à une seule reprise. L'Histoire, bel et bien différente de celle de Jordan, est assurément en train de s'écrire.