Les Chicago Bulls, le Miami Heat… les candidats pour signer LeBron James en 2010 étaient évidemment nombreux. Mais pendant des mois, tout indiquait que le King avait un intérêt pour les New York Knicks. Et peut-être même plus que ça. En réalité, nombreux sont ceux qui imaginaient déjà le natif d’Akron débarquer à Manhattan.
« Tous ceux qui étaient sur le dossier à l’époque m’ont dit que les Knicks étaient les favoris », note Bill Simmons dans son podcast. « Et je suis désolé pour les fans des Knicks, couvrez vos oreilles. Mais les Knicks avaient juste à ne pas se foirer. Et évidemment, ils n’ont pas pu s’en empêcher. Les anecdotes sont légendaires. »
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Selon les sources rapportées à l’époque, les Knicks ont axé leur meeting sur l’argent. Ils ont mené toute une étude pour démontrer à LeBron James qu’il n’y a qu’à New York qu’il pouvait devenir milliardaire. En montrant que ses opportunités de business seraient multipliées dans la grosse pomme. Sans doute vrai.
Mais la superstar était déjà une icône mondiale même en jouant à Cleveland. Il allait de toute façon attirer des sponsors, vendre des maillots et des chaussures.
Après des années d’échecs, il voulait aussi gagner. Pour ça, les Knicks n’étaient pas assez préparés. Ils ont essayé de vendre un pitch avec un potentiel trio autour d’Amar’e Stoudemire et Joe Johnson. Sauf que pour le former, chacun aurait dû accepter un salaire bien inférieur au marché. Surtout, aucun des deux autres All-Stars n’avait donné son accord sur le moment.
« Donnie Walsh [le GM] était en fauteuil roulant et Dolan a fait du Dolan », poursuit Simmons. « Le meeting ne pouvait pas être pire. C’était un désastre. »
James Dolan, le propriétaire des Knicks, distribuait ses CD de country lors des réunions avec les free agents cette année-là… complètement à côté de la plaque. Quand les dirigeants se sont rendus compte qu’ils avaient manqué leur chance, ils ont fait le forcing pour obtenir un second entretien. Avec cette fois-ci la signature de Stoudemire en poche.
LeBron James n’a pas voulu participer au second meeting. Mais son entourage a assuré le rendez-vous. Dolan a alors envoyé… Isiah Thomas, aussi légendaire comme joueur que catastrophique comme dirigeant NBA. Et évidemment, ça n’a pas marché.
Après, les Knicks pouvaient-ils vraiment prendre le dessus sur l’offre du Heat, où James avait la possibilité de jouer avec ses amis Dwyane Wade et Chris Bosh ? On peine à croire qu’il aurait vraiment signé à New York. L’opportunité présentée par Miami était trop intéressante sur le plan sportif et humain. Mais ça montre encore une fois à quel point les Knicks sont mal gérés depuis trop longtemps maintenant.
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