LeBron James, Tyler Herro : Les 5 performances marquantes de la nuit

De LeBron James à Tyler Herro, un point sur les cinq performances et contre-performances marquantes de la nuit en NBA.

LeBron James, Tyler Herro : Les 5 performances marquantes de la nuit

LeBron James (Los Angeles Lakers)

Le King reste le King. C'est-à-dire une superstar capable de prendre un match à son compte à lui tout seul ou presque, à n’importe quel moment. De préférence dans le money time, comme mardi soir, contre les Rockets. LeBron James s’est lâché sur les jeunes joueurs de Houston en claquant 14 de ses 30 points dans le quatrième quart temps. Dont 10 de suite pour effacer un léger déficit de 3 longueurs pour finalement en donner 4 d’avance à son équipe. Ça ressemblait vraiment à l’un de ses runs « vintages » quand il prenait le ballon avant d’écraser tous ses adversaires sur son passage. Le quadruple MVP n’a jamais vraiment cessé d’être dominant, bien sûr, mais ses coups de chauds comme ça sont tout de même moins fréquents qu’avant. https://twitter.com/NBA/status/1455755305804079107 En fait, c’est surtout la manière qui nous a impressionnés. Il est allé piocher dans tout son arsenal pour maltraiter la défense adverse. Avec des fadeaway en démarrant dos au panier au poste. Des pénétrations conclues main gauche, main droite. Des gros dunks. Des tirs plus lointains. Du LeBron James digne de ses plus grandes années. Ça fait plaisir à voir.

Jalen Green (Houston Rockets)

La nouvelle star des Rockets n’a pas que du flow. Très élégant sur le parquet – il faut dire ce qui est – mais pas toujours efficace, le deuxième choix de la draft n’est pas passé loin de voler la vedette à James à Hollywood. Très discret dans le quatrième quart-temps, il s’est réveillé soudainement pour enchaîner deux paniers à trois-points de suite qui ont ramené les Rockets à un tout petit point. Il n’a malheureusement pas eu l’occasion de tenter celui pour la gagne. https://twitter.com/NBA/status/1455760544678522881 Mais derrière ses 7 ballons perdus, Jalen Green a tout de meme fait un très bon match sur le parquet du Staples Center : 24 points, 9 sur 15 aux tirs, 5 sur 10 à trois-points et 5 passes décisives en 38 minutes. Une prestation digne d’un joueur capable de s’affirmer un jour parmi les meilleurs de la ligue. Le chemin est encore très long. Mais les bases sont là. Le Miami Heat, « la meilleure équipe de la NBA » marque les esprits !

Cade Cunningham (Detroit Pistons)

Le contraste entre le premier choix de la draft et son dauphin est saisissant, même s’il est aussi complètement injuste. Le soir où Jalen Green brillait devant LeBron James, Cade Cunningham sombrait contre Giannis Antetokounmpo et des Bucks pourtant vraiment diminués. Le jeune homme a passé sa soirée à arroser sans trouver la cible. Résultat, 2 sur 14 aux tirs et 0 sur 9 derrière l’arc pour 6 points en 29 minutes. Pour l’instant, il est complètement déréglé. Logique, il revient à peine d’une blessure à la cheville qui l’a privé de la pré-saison. Contrairement à Green, il n’a disputé que deux rencontres. Il n’est pas question de réellement le juger dès maintenant. Mais Cunningham commence sur des bases tristement historiques pour un premier choix de draft. Il pointe à 3 sur 22 aux tirs ! Et 0 sur 14 à trois-points. C’est vraiment vilain. Il va vite falloir corriger le tir quand même.

Tyler Herro (Miami Heat)

Ou comment plier la course pour le trophée de meilleur sixième homme en deux semaines. Bon, on exagère. Mais Tyler Herro est décidément bouillant sur ce début de saison. Il a déjà passé la barre des 20 points à 5 reprises en 7 matches ! Assez dingue, mine de rien. Il fait enfin preuve de régularité – même s’il faudra tenir sur une plus longue période – ce qui était l’un des ses plus gros défauts. Ses 25 points la nuit dernière ont contribué à la nouvelle victoire du Heat, vainqueur des Mavericks (125-110). Surtout que ses 15 pions dans le second quart-temps ont permis à Miami de creuser l’écart avant la mi-temps. On se moquait gentiment du jeune homme quand il a eu l’audace de se placer dans la même catégorie que Luka Doncic, Ja Morant ou Trae Young. Mais il faut avouer qu’il assume ses propos ! Même si leurs rôles sont évidemment différents. Herro pointe tout de même à 22 points par match, 47% aux tirs et 40% à trois-points. Avec même 6 rebonds et 4 passes ! Il est clairement l’un des grands artisans du superbe début de saison du Heat.

Mike Conley (Utah Jazz)

Après une première saison délicate puis une autre mieux réussie, Mike Conley commence à trouver ses marques au Jazz. Surtout au côté de Donovan Mitchell. Les deux joueurs n’ont pas toujours été très complémentaires mais ils se trouvent de mieux en mieux sur le parquet. « Don et moi, nous avons une communication non verbale. Il me regarde, les mains sur ses genoux, et je comprends que je vais devoir prendre la balle sur les prochaines possessions », confie le vétéran. C’est ce qui s’est passé hier soir. Mitchell avait claqué 17 points dans le troisième quart-temps. Puis Conley a pris le relais. Avec notamment 3 paniers primés dans le money time pour enfin faire craquer une équipe des Kings très coriace. Le meneur de Salt Lake City a terminé avec 30 points. Il est plus souvent en retrait que lors de ses saisons à Memphis mais il fait le boulot en se montrant efficace et en brillant quand il faut. Il tourne à 48% aux tirs et autant à trois-points cette saison. Et voilà qu’Utah occupe déjà la tête de la Conférence Ouest. CQFR : Chris Paul écrit un peu plus sa légende, les Lakers ont eu chaud