« LeBron veut tout contrôler dans l’organisation et Dan aussi. Ça pose problème », confie une des sources.
On peut ajouter que Gilbert est un supporteur de Donald Trump alors que James se pose en opposant au Président des Etats-Unis. Un détail, certes. Mais un détail qui compte à une époque où les tensions raciales sont fortes. Le propriétaire des Cavaliers est peut-être l’homme qui va pousser le triple champion NBA vers la sortie.« Dan Gilbert ne fera pas tout pour conserver James. Il ne lui laissera pas dicter les termes du contrat et il n’y aucune chance qu’il lui donne sa ‘no-trade clause’. »
A 33 ans, LeBron James cherche effectivement un contrat maximum. Avec une clause d’intransférabilité pour avoir encore plus de poids dans chaque négociation. Selon les sources de BR, Gilbert ne serait donc pas prêt à s’incliner encore une fois. Il a licencié David Griffin, le GM proche du King, à la fin de la saison dernière. Il a mis un de ses hommes, Koby Altman (apprécié par James) au pouvoir. Il a son mot à dire dans toutes les décisions sportives. Les transferts effectués le soir de la deadline ont assaini le vestiaire des Cavaliers, certes. Mais ils semblaient surtout destinés à préparer l’après-LeBron. Il se murmure d’ailleurs que le quadruple MVP serait intéressé par un potentiel départ aux Los Angeles Lakers, aux Houston Rockets ou aux San Antonio Spurs. Mais il se murmure aussi que Dan Gilbert s’était renseigné sur la possibilité de vendre sa franchise… Dans tous les cas, leur cohabitation semble de plus en plus compromise.