LeBron James : Et maintenant, quelle équipe NBA pour le King ?

LeBron James : "I'm taking my talents to... Los Angeles

Les Los Angeles Lakers représentent l’opportunité la plus complète pour LeBron James. Et pour ça, il faut dépasser le cadre du basket. LeBron James a 33 ans, même s’il affiche peut-être le plus haut niveau de sa carrière. Il veut encore gagner des bagues mais il a bien compris, avec la domination de Warriors plus jeunes et plus riches en talents, que sa « legacy » pouvait s’écrire autrement. Cela fait maintenant deux ans que ses déclarations portent plus sur sa longévité, ses finales successives, ses statistiques, ses records et non ses titres. Parce qu’en ayant perdu autant de finales que Michael Jordan en a gagnées, il serait fou de concentrer la discussion sur les bagues (ce qu’il n’avait de toute façon jamais fait mais il écarte désormais vraiment le thème lors de ses interviews). Qui dit Lakers dit Los Angeles. Et donc Californie, un état démocrate et progressiste pour un James déjà engagé en politique. Ça change de l’Ohio et de Dan Gilbert, partisan de Donald Trump. Un cadre de vie idéal pour élever ses enfants et faire grandir sa petite famille. Il y possède déjà deux baraques d’ailleurs. Se rapprocher de la Silicon Valley offre également de nouvelles opportunités d’investissements pour le multimillionnaire passionné de nouvelles technologies. James n’est pas seulement un basketteur et un politicien. C’est aussi un businessman. Le marché serait idéal. Puis les Lakers, c’est le prestige ! Une franchise mythique pour entretenir sa « legacy ». Côtoyer Magic Johnson, l'une de ses idoles. La franchise hollywoodienne s’est préparée pour ce moment depuis maintenant deux ans. Les Angelenos ont une masse salariale à remplir et ils peuvent signer au moins deux superstars pour le max. Peut-être même trois, (en supposant qu’elles acceptent de prendre un peu moins pour jouer ensemble) s’ils renoncent aux droits de Julius Randle et coupent Luol Deng via la « stretch provision ». James pourrait alors débarquer en ramenant deux potes. Pourquoi pas Paul George et Chris Paul ? Ou Paul George et Kawhi Leonard – récupéré via un transfert ? Ou Paul George et DeMarcus Cousins ? Avec ça, les Lakers seraient en position de jouer le titre. Et LeBron serait en route pour devenir l’une des personnalités les plus influentes de la planète.

Facteur X

Hollywood. Depuis qu’il est arrivé dans la ligue, les rumeurs ne cessent d’envoyer LeBron James à Los Angeles. Et ses envies d’empire économique et de cinéma font des Lakers - plus glamour que les Clips - une destination de choix. Il a déjà une baraque totalement dingue à 23 millions de dollars là-bas et il y possède une société de production cinématographique.

Ce qui peut faire capoter le deal

LaVar Ball ou… Jerry West. Pas besoin de vous faire un dessin sur le pouvoir de nuisance du père de Lonzo. Jerry West en revanche pourrait être l’empêcheur de tourner en rond des Lakers. OK, ses Clippers n’ont quasiment rien à offrir sportivement à LeBron, mais leurs voisins ont à peine plus. James adore Jerry West et celui-ci a souvent prouvé qu’il pouvait réaliser de très gros coups. On n’y croit pas suffisamment pour les avoir mis dans cette liste. Mais on préfère l’évoquer tout de même tant le Logo est fort.

Scénario rêvé

Après avoir libéré de la masse salariale en envoyant Clarkson et Lance à Cleveland - qui a donc creusé sa propre tombe en permettant à LA de se positionner cet été - les Lakers continuent d’opérer quelques ajustements (coucou Luol Deng). LeBron peut signer au max, ainsi que Paul George. Les jeunes pousses se développent sous leur ombre protectrice. Un peu juste face aux Warriors en 2019, ils chopent le titre l’année suivante dans une finale en 7 manches face à leurs éternels rivaux de Boston. Showtime !

Scénario cauchemar

Jusqu’à présent, LeBron était vraiment focus sur le basket. Il se contentait d’un simple rôle de proprio-GM-coach-joueur-panneau-publicitaire. En arrivant à Los Angeles, il veut construire un empire et se disperse. Il se lance dans le cinéma et performe comme Shaq dans Kazaam, Barkley dans Space Jam et… LeBron James, Chris Paul et James Harden sur un parquet. Il se lance dans le rap et perfore comme Tony Parker. Sort avec une Kardashian et performe comme Khris Humphries. Puis se lance dans le porno et performe… comme Rocco, faut pas déconner, c’est un athlète. Tout cela l’épuise, sans compter la guerre sans merci que lui livre LaVar Ball qui ne lui a pas pardonné d'avoir joué la dernière action contre les Nets un soir de décembre alors que son fils avait un airball ouvert à trois-points. Les Lakers se font sortir au 1er tour par les Kings.

Probabilité : 35%

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