« Nous avons traversé beaucoup de périodes », a-t-il enchaîné. « Il y a eu beaucoup de périodes et, je ne sais pas, pour moi ce n'est jamais positif si tu finis par perdre. Mais nous avons ramené cette franchise où elle doit être, c'est-à-dire au statut de contender, et nous avons du travail à faire. »LeBron James a remis Cleveland sur la carte, et est satisfait pour ça. Il est également satisfait de sa situation dans la veille de l'Ohio, où il compte bien rester :
« Ma famille heureuse et me rend la tâche facile. Concernant les fans, j'essaie de donner le maximum pour eux sur le terrain. J'espère que c'est suffisant. »
LeBron James légendaire dans la défaite ?
Le King a terminé la série avec 36 points, 13 rebonds et 9 passes décisives par match. Il a mené les Finales au scoring, au rebond, et à la passe. Ce que jamais personne n'avait réalisé jusqu'ici. S'il a dû prendre les choses en main plus que jamais, c'est en partie en raison des absences d'Anderson Varejao, de Kyrie Irving et de Kevin Love. Il raconte :« Perdre Andy, l'un des joueurs clés de notre équipe, puis perdre Kev, un All-Star, et Kyrie, un autre All-Star. Nous avons essayé de faire sans, mais c'est beaucoup de talent en moins. »Le quadruple MVP a également expliqué être déçu que son équipe n'ait pas davantage fait douter les Warriors hier soir :
« J'aime la compétition et tout ce que ça comporte. Mais je n'aime pas être aussi peu efficace. Nous avons fait 14 passes ce soir, et moi neuf d'entre elles. Je n'aime pas ça. Ce n'est pas comme ça que l'on gagne. »Interrogé sur son face-à-face avec André Iguodala, le MVP des Finales, « King James » a balayé d'un revers de main l'importance à accorder à ce duel comme clé de la série :
« Défensivement, ce n'est jamais un un contre un. Ce n'est jamais un face-à-face. Ce n'est pas 'Bird contre Magic' ou 'Jordan contre Bird' ou quoi que ce soit comme les jeux vidéo le présentent. »L'histoire ne retient que les les gagnants, diront certains. Le titre des Warriors. La récompense d'André Iguodala. Pas le revers des Cavs. Mais 2015 restera comme une exception à la règle, tant un homme a su repousser les limites de l'ordinaire durant six matches.