« La façon dont Mike devait se plier aux volontés de James l'a affaibli en tant que leader. Ce serait idiot de le faire repasser par ça encore une fois. C'est inutile », lâche un ancien membre du staff de Cleveland.Hormis le génial meneur, l'effectif des Cavs n'a pas grand-chose à faire valoir pour le moment. D'un point de vue plus global, la ville en elle-même n'est pas attirante. Pour cette raison, James a eu du mal à s'entourer de joueurs dignes de ce nom pour gagner un titre. Shane Battier ne serait jamais venu dans l'Ohio par exemple.
« J'adore LeBron mais s'il me demandait d'aller jouer avec lui pour les Ours d'Anchorage dans la ligue d'Alaska, il serait difficile pour moi de vendre ça à Mme Battier. »Quand on joue à Miami, Cleveland est l'équivalent de l'Alaska. Le retour de coach Brown fait resurgir cette envie omniprésente de voir James revêtir son numéro 23 et d'éclabousser les fans du premier rang de quelques nuées de talc. Ils ont aimé, puis haï leur leader. Une fois LBJ parti, la haine a laissé place doucement à la nostalgie. Désormais, il faut passer à autre chose pour repartir de l'avant.