« Quand un joueur se fait trader, le front-office a fait ce qu’il y avait de mieux pour l’équipe. Mais quand un joueur décide de partir, il n’est pas loyal, c’est un serpent, il n’est pas impliqué.
C’est la façon dont les choses sont présentés. Je suis bien placé pour le savoir. »
Pour rappel, il y a quelques mois, les Los Angeles Clippers avaient mis tout en oeuvre pour convaincre Blake Griffin qu’ils le voyaient comme un « Clipper pour la vie ». Cette semaine, ils ont décidé qu’il était finalement temps de reconstruire autour d’autres joueurs et l’ont envoyé aux Detroit Pistons. LeBron James, lui, s’était fait méchamment critiqué quand il avait rejoint le Miami Heat comme free agent en 2010. Kevin Durant a également pris cher pour son choix de signer aux Golden State Warriors. LeBron marque un point. Les franchises s’en tirent généralement mieux. Faut dire que les GMs sont moins starisés et donc moins exposés à la critique que les joueurs : forcément, au bout d’un moment, on finit par moins en vouloir à Danny Ainge de s’être séparé d’Isaiah Thomas quelques semaines après tout ce qu’il avait traversé. Ceci dit, si elles ont duré plus longtemps, les critiques concernant Kevin Durant se sont finalement quasi éteintes au bout d’une saison. Pour LeBron James, ça a été un peu plus compliqué. Mais c’est certainement plus lié à la mise en scène de sa décision qu’à la décision elle-même…