En débarquant aux Lakers cet été, Anthony Davis a donné un tout autre élan à sa carrière en s'associant avec LeBron James, la superstar ultime de sa génération. S'il faudra un peu de temps pour qu'AD soit dans sa plénitude en Californie, le King a déjà trouvé la solution pour lui et son équipe, le mettre au poste 5. Sauf que dès son intronisation, Davis avait été catégorique, il n'aime pas jouer pivot. C'est dans ce but que JaVale McGee, DeMarcus Cousins et Dwight Howard (pour suppléer DMC qui ratera toute la saison) ont été recrutés.
Mais il apparaît évident, et ce depuis le début, qu'il est destiné à évoluer en tant que seul véritable intérieur. Il est même le prototype parfait pour ça dans la NBA actuelle avec son cocktail explosivité-mobilité-talent. D'autant plus qu'il peut-être une véritable machine dissuasive en défense. Contre Utah, c'est là que les Lakers ont été les plus à l'aise. Là où ils ont fait l'écart. En augmentant considérablement le spacing, il permet aux shooteurs de s'exprimer plus pleinement. Et à James et lui de pouvoir faire leur pick en ayant un maximum d'espace.
"Si ça prend du sens, je n'ai aucun problème à le faire. Là, ça avait du sens", a expliqué AD.
LeBron lui avait clairement un message à faire passer à son coéquipier et au staff. Cette expérience doit être renouvelé le plus souvent possible.
"Avoir AD au poste 5 nous permet d'avoir bien plus de couloirs de pénétrations"
Et qui dit espaces pour pénétrer, dit plus de shooteurs dès que ça se referme. C'était le but du recrutement des Lakers avec Danny Green, Avery Bradley, KCP, Avery Bradley, Quin Cook et Troy Daniels. S'il veut une source de d'inspiration, Anthony Davis peut prendre l'exemple de Chris Bosh à l'époque où il évoluait avec LeBron James à Miami. L'intérieur n'avait pas hésité à passer définitivement au poste 5 pour le bien de l'équipe. Avec à la clé deux titres.