« J’ai vu exactement ce qui s’est passé et je ne pensais pas qu’il allait revenir dans le match quand c’est arrivé », a raconté King James en conférence de presse. « Mais il l’a fait donc je n’y ai pas pensé plus que ça jusqu’à ce que je vois les infos le lendemain. Il y a quelques gars dans cette ligue qui peuvent se remettre de certaines choses et je pense qu’il en fait partie. »Finalement out pour au moins six semaines, Kobe était donc le grand absent de l'affiche de Noël qui opposait cette nuit les Lakers au Heat. L'occasion pour LeBron James de rendre hommage au Black Mamba.
« On connaît l’histoire de la franchise des Lakers et ce qu’ils signifient pour la ligue. Quand vous êtes le meilleur joueur de cette équipe, ça en dit long. Il représente tellement de choses depuis son arrivée en 96. Ses cinq titres, tout son CV et ce qu’il a apporté à cette ligue et à cette ville, cela représente quelque chose d’énorme. Vous avez toujours envie de voir les meilleurs joueurs, surtout dans des matches à part comme celui d’aujourd’hui. C’est malheureux que certains joueurs soient absents à cause de blessures. »Et alors qu'il a désormais tout gagné depuis son arrivée à MIami, LBJ regrette aujourd'hui de ne jamais avoir pu affronter Kobe Bryant en finales pour un duel qui aurait fait des étincelles entre deux des plus grandes stars de leur génération.
« Cela aurait été formidable. Je pense que lui comme moi nous aurions aimé que ça arrive. Il y a une année où j’ai raté le coche quand nous avons perdu contre Orlando en finale de Conférence (2009) donc je n’ai pas pu l’affronter. Et je ne me souviens plus trop de ce qui s’est passé en 2007 mais nous avons fini contre San Antonio. Cela aurait été vraiment génial de le retrouver en finales mais cela ne s’est jamais produit et je ne sais pas si cela arrivera un jour ou pas. »L'ailier du Heat pourra toujours se consoler en se rappelant qu'il a côtoyé l'idole lors des la campagne de Team USA aux Jeux olympiques de Pékin (2008) et de Londres (2012). Deux expériences inoubliables pour le natif d'Akron qui a beaucoup appris au contact d'un tel monument du basket.
« C’est comme si ces 37 jours avaient duré trois jours. Nous savons tous qu’il est l’un des plus grands compétiteurs qu’on ait pu voir. Il a cinq titres et il a un CV que beaucoup de gens adoreraient avoir. »