« Le gars qui a joué le plus dur, en donnant tout depuis longtemps pour être le meilleur joueur des Lakers sur le terrain, est aujourd’hui le problème », explique-t-il.Simers, fait part de ses doutes quant à la capacité de Kobe à modifier son jeu et à se mettre au service du collectif californien.
« Kobe n’est pas prêt de partir ni de devenir un role-player comme Tim Duncan ou un joueur altruiste comme LeBron James. »Si l’état d’esprit de Kobe sur le terrain n’est pas remis en cause, le journaliste californien met en revanche l’accent sur l’influence qu’exerce le quintuple champion NBA au sein des Lakers. Malgré des prestations de moins en moins convaincantes, à l’image d’un pourcentage aux shoots en baisse cette saison (43%, son plus faible taux de réussite depuis sa deuxième saison NBA), Bryant a plus que jamais l’ascendant sur ses coéquipiers et sur son coach. Mais pour combien de temps ?
« Plus que quiconque, Kobe contrôle la destinée des Lakers […] Comme tant de superstars avant lui, l’esprit et la compétitivité sont encore au plus haut niveau. Mais en abordant une 17ème saison après les Jeux Olympiques comme il va le faire, son corps ne sera plus aussi fiable que pendant ses glorieuses années. » « Cela n’a rien à voir avec le fait d’être un pro-Kobe ou un hater », précise Simers. « Personne ne remet en cause sa grandeur. Il faut simplement se poser la question de ce qu’il peut encore offrir. »L’intéressé appréciera mais il est vrai que Bryant a déjà expliqué qu'il ne se verrait pas du tout (mais alors pas du tout, du tout, du tout) finir sa carrière dans un rôle de second couteau et il se murmure même que c'est exactement ce qu'il avait expliqué, en privé à Dwight Howard, ce qui aurait vexé le pivot d'Orlando au point qu'il raye les Lakers de la liste de ses destinations souhaitées.