« J’essayais d’être patient », a-t-il expliqué par la suite. « Ils sortent fort sur moi sur les pick & rolls, je me prends des blitz et ils s’assurent de ne pas me laisser d’espace. Donc au lieu de forcer des tirs ou des actions de jeu qui mèneraient à des pertes de balles. Du coup, j’essaie de jouer loin du ballon en attendant mon heure. Je lis le jeu tout au long du match et, à l’heure actuelle, je pense que j’ai fait les bons ajustements pour que notre équipe puisse gagner. C’est ça le plus important. »Voilà qui n’arrange pas du tout les affaires de Boston, déjà au bord du gouffre. En clair, en l’absence d’Avery Bradley, les C’s n’ont aucun joueur capable de défendre seul sur Wade (Ray Allen et Mike Pietrus sont trop lents, Rondo trop frêle), du coup Doc Rivers essaye de mobiliser son front court au maximum sur les aides.
« On a fait un excellent boulot en première mi-temps. On l’a trappé, on l’a obligé à rendre le ballon à ses partenaires et à en faire un passeur », expliquait Rivers. « On pensait que c’était ce qu’on devait faire et j’adore ce plan de jeu. C’est juste qu’on n’a pas continué à le faire aussi bien en deuxième mi-temps. »Que Wade ait réussi à déjouer le plan ou que les Celtics ne s'y soient pas tenus suffisamment strictement sur la longueur, le résultat est le même. Miami a réussi à prendre le Game 2 et les options de Boston semblent se réduire de plus en plus...