« Notre force réside dans notre profondeur », a rappelé Malcolm Brogdon ce jeudi, après la large victoire des Celtics face aux Sixers (121-87). Le Sixième homme de l’année, qui n’a décidément pas volé son titre, est dans le juste. Tenant en respect les remplaçants adverses, il a appuyé là où ça fait mal : sur la profondeur, atout de Boston, talon d’Achille de Philadelphie.
À lui seul, Brogdon a inscrit 23 points dans son rôle habituel, dans la second unit. Les neuf joueurs composant le banc des Sixers, eux, n’en ont marqué que 3 de plus sur la rencontre (26). La différence ? L’ancien Rookie de l’année a passé 24 minutes sur le parquet, contre 97 pour De’Anthony Melton et consorts.
Avec ses 6 tirs primés à trois points (sur 10 tentatives), Malcolm Brogdon a égalé un record de franchise en sortie de banc. Les remplaçants de Philadelphie, au contraire, ont arrosé derrière la ligne (2/12), manquant la majorité de leurs shots au global (10/27).
Auteur de 17 points à 5/6 à trois points lors de la victoire au Game 1, Melton est passé à côté de son match (2 points à 1/5 au tir). Finalement, seul Paul Reed (6 points et 8 rebonds) a eu un apport intéressant. En face, même au-delà du leader de la second unit, les hommes en vert ont répondu présents.
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54 à 26 : la large victoire du banc des Celtics
« Nous avons des gars comme moi, Derrick White (parmi les titulaires ce soir) et Grant Williams, qui jouent derrière nos deux superstars et qui sont prêts à contribuer quand nous le pouvons », a ajouté Brogdon. Au total, le banc de Boston cumule 54 points en 110 minutes, à 19/35 au tir et 12/24 à trois points.
Cette réalité est plus complexe à exprimer en chiffres, mais les remplaçants de Joe Mazzulla ont également beaucoup plus de poids défensivement. Entre les joueurs déjà cités et Robert Williams (3 contres cette nuit), l’intensité et les prédispositions défensives ne manquent pas.
Sur le papier, le banc celte est bien au-dessus de celui des Sixers et pose un défi difficile à Doc Rivers. Sur le terrain, la différence a été encore plus grande lors de cette rencontre, un casse-tête insoluble pour une équipe dont la faible profondeur pourrait l’empêcher d’atteindre les sommets.