"Difficile de définir Jordan comme autre chose qu’un tyran. C’est ce que m’a dit Phil Jackson : c’était super de l’avoir sur le terrain, parce qu'il était capable de réaliser des prouesses pour détruire l’équipe adverse. Mais le problème, c’était entre les matches, quand il fallait vivre ou sortir avec lui. Il était difficile, il avait cette arrogance. Il était arrogant dès le début mais ça n’avait rien d’extraordinaire", raconte Lazenby.Visiblement, Jerry Krause, le General Manager de l'époque à Chicago, en prenait fréquemment pour son grade et se retrouvait dans ses situations pour le moins embarrassantes à cause de son franchise player.
"Parfois, après les matches, au fond du bus, il buvait quelques bières avec ses coéquipiers. Et il humiliait littéralement Krause devant tout le monde. C’était le mauvais côté de Michael Jordan. Ce comportement a créé un malaise dans l’équipe, ça a créé des frustrations, développé une colère qui existait déjà et ça a tout brisé à un moment où les Bulls auraient pu remporter un nouveau titre. Ça a ruiné les relations humaines au sein de l’équipe".L'ouvrage s'intitule Michael Jordan – The life et est édité chez Talent Sport depuis le 17 juin.