« Je pense que je suis capable d’aider mon équipe à gagner à la fin des matches en allant chercher des contres ou des rebonds », râle Larry Sanders.A condition d’être sur le terrain pour le faire, parce que du banc, c’est quand même plus compliqué.
[superquote pos="d"]"Je suis encore un jeune joueur, ça ne fait que 8 ans que je joue au basket." Larry Sanders[/superquote]« Je n’ai pas encore réussi à trouver mon rythme. Je peux comprendre quand j’ai des problèmes de fautes, mais ce n’était pas le cas ce soir (lors du match contre Boston – ndlr). L’an dernier, j’ai fini beaucoup de matches et je pense que c’est là que je suis le plus concentré. […] Quand tu restes assis les trois derniers quart-temps d’un match, c’est dur de pouvoir enchaîner les perfs positives. Je suis encore un jeune joueur, ça ne fait que 8 ans que je joue au basket. »Ce qui est surtout étonnant, c’est qu’on se demande un peu si la stratégie du coach qui semble en mode « je ne suis pas là pour développer les jeunes, j’essaie de gagner des matches » est en accord avec les choix de la direction ou s’il n’en fait qu’à sa tête. Cela fait maintenant plusieurs saisons que les Bucks sont dans la pire situation qui soit : une équipe de petit marché, pas assez nulle pour récupérer des très hauts choix de draft, mais bien trop faible pour viser mieux qu’une 8ème place et une sortie express au premier tour. Du coup, on se demande si Sanders n’a pas un peu raison sur ce coup. La technique de Larry Drew est bien, mais elle s’applique plutôt à des équipes qui gagnent... ou qui aspirent à autre chose que d'être la meilleure équipe du ventre mou de la ligue.