"Je peux définitivement passer toute ma carrière ici. Milwaukee m'a adopté quand ils m'ont drafté et les gens ici m'ont accueilli et ne m'ont donné rien d'autre que de l'amour, que je joue ou pas. C'est génial de pouvoir leur rendre ça, de leur donner quelque chose à regarder, du spectacle", a-t-il confié à Shams Charania de RealGM.Larry Sanders n'a pas l'intention de se reposer cet été. Il a voyagé avec l'équipe de summer league pour notamment s'entraîner avec John Henson, le sophomore avec qui il devrait former la paire d'intérieurs titulaires la saison prochaine, puis s'est rendu au camp d'entraînement de Team USA. Il a beaucoup travaillé son jeu offensif pour devenir une menace des deux côtés du terrain. Mais au-delà de ses progrès individuels, c'est collectivement qu'il veut voir son équipe progresser et quitter son étiquette de loser qui lui colle à la peau.
"Vous devez changer la perception (des gens) et c'est ce que nous sommes en train de faire. Je veux que les gens pensent à nous en tant que winners. Nous construisons notre saison sur l'année dernière, nous continuons à avancer et nous ajoutons des nouveaux éléments. Nous sommes fatigués d'être huitièmes, septièmes, de ne pas faire les playoffs. C'est le moment de reconstruire et nous sommes déjà en train de le faire. Je voulais montrer aux autres équipes ici (à Las Vegas) que nous construisons quelque chose. Nous démarrons une tradition. Nous avons de jeunes éléments. Nous allons être des candidats pour quelque chose de grand."Avant de pouvoir construire sur des bases solides, les Bucks vont devoir régler le cas Brandon Jennings. Le joueur veut partir mais il n'a pas trouvé preneur à hauteur de ses prétentions salariales. Il pourrait rester une saison de plus à moins qu'un sign-and-trade ne soit conclu. Bref, le futur du joueur reste encore très flou. Au sujet du meneur, Larry Sanders n'a pas vraiment de position tranchée.
"Je sais qu'il arrive en fin de cycle, dans son propre monde. S'il reste et que nous sommes capables de le garder, je serais content de l'avoir. Mais s'il part, je sais qu'il fera ce qu'il y a de mieux pour sa carrière."Si le meneur venait à s'en aller, Larry Sanders deviendrait (avec OJ Mayo certainement) le visage de la franchise du Wisconsin. Difficile tout de même de voir cette équipe viser les sommets dans cette configuration. Heureusement, une grosse draft se profile en 2014.