"La plupart de ces gars qui vont en NBA n'ont pas suffisamment de temps pour avoir une chance de changer les choses et de procéder de la bonne façon. Je n'aime pas le voir quitter l'université car j'ai beaucoup d'admiration pour lui mais c'est un gars génial. Et je pense qu'avec Danny Ainge et cette organisation, ça va vraiment très bien se passer. Je suis vraiment très heureux pour lui."Pour lui, l'avantage pour Stevens c'est d'avoir signé dans une franchise qui a la culture de la gagne en NBA, mais qui est aussi prête à lui laisser le temps et à bien l'entourer afin de lui permettre de réussir.
"Chaque travail est un challenge. Je pense que ce serait encore plus un challenge s'il devait coacher une équipe attendue pour gagner. La chose la plus importante, c'est qu'il a des gens là-bas qui savent comment s'y prendre. Ils n'ont pas juste engagé ce jeune en se disant qu'il va gagner un titre tout de suite. Ils savent qu'il y a tout un processus d'apprentissage. Et maintenant, il doit être accompagné de bonnes personnes pour l'aider car c'est un jeu complètement différent."Larry Brown est justement revenu sur les différence entre coacher en NBA et en NCAA.
"J'ai toujours dit à mes assistants à l'université, 'un coach NBA prend trente décisions par match et un coach universitaire n'en prend probablement que cinq. Ensuite vous amplifiez ça en jouant 82 matches, des exhibitions et les playoffs. A l'université, vous jouez quelque chose comme 30 matches. Je suis plutôt confiant sur le fait que Danny saura l'entourer des bonnes personnes qui seront loyales et qui l'aideront tout au long de ce processus d'apprentissage. Il va très bien s'en sortir" a-t-il expliqué avant de poursuivre. "Si vous êtes capables de coacher vous pouvez coacher n'importe où. Je l'ai toujours dit. Il y a de grands coaches aux deux niveaux. Pour moi le truc c'est que, quand vous êtes coach universitaire, vous êtes le responsable de votre programme. En tant que coach dans le milieu pro, lorsque le succès est là, il est partagé par le GM, le propriétaire et le coach. Mais quand il n'y a pas de succès, il n'y a plus de connexion. Il y a une connexion seulement quand vous gagnez, mais lorsque les choses vont mal, il n'y a plus de liens. Partout où j'ai été, quand tout le monde parle d'une même voix, c'est là que vous obtenez le succès. Quand les general managers ou les propriétaires vous disent qui vous devez drafter, qui coacher, comment coacher, là vous avez perdu la connexion."Via Eric Prisbell, USA TODAY Sports.