« Mon père était fan de Larry », raconte Lance Stephenson sur la page officielle des Pacers. « Il m’a fait apprécier Larry. Il avait plein de vidéos et lorsque je rentrais de l’école, il me les montrait en me disant ‘regarde Larry fait comme ça’. Il me comparait toujours à lui. »Sans Larry Bird, la carrière de Lance Stephenson n’aurait peut-être jamais décollé. Immature, hyperactif, le jeune joueur de 23 ans n’était pas prêt pour la vie de groupe, pas prêt pour une carrière professionnel. Ses deux premières saisons NBA sont passées totalement inaperçues auprès des fans mais le gamin a agacé la ligue. Plus d’un dirigeant aurait renoncé devant le caractère difficile de « Lance Sir a Lot ». Larry Bird a insisté. Et Stephenson est devenu l’an passé l’un des joueurs majeurs du succès des Pacers. Libre cet été, l’enfant de Brooklyn est devenu un homme susceptible de toucher un beau pactole. Mais ses parents espèrent qu’il choisira la stabilité.
« Nous sommes optimistes. On espère qu’il va rester ici » assure Lance Stephenson Sr. « J’ai écouté Larry dire à Lance (lors de la signature du nouveau contrat de Paul George cet automne) : ‘tu seras assis-là avec ton père l’an prochain’. On y croit, c’est ça le plan. Lance y croit aussi. »Larry Bird ne sacrifiera pas Lance Stephenson, il trouvera sans doute les ressources nécessaires pour proposer un contrat « honnête », pour reprendre ses termes, à son protégé. La boule d’énergie des Pacers aura sans doute des propositions plus conséquentes mais le dirigeant espère que Stephenson saura se souvenir de l’équipe qui lui a donné sa chance. Selon Jalen Rose, qui doit lui aussi beaucoup à Bird, Lance ne trahira pas la confiance de Bird. C’est désormais à Indiana que Lance Stephenson se sent chez lui, sa famille aussi…