Maintenant que la saison de LaMelo Ball est terminée, le meneur des Hornets peut passer à la suite. Discret dans la presse depuis sa fracture de la cheville, qui l’a conduit à une opération le 1er mars, la star de Charlotte s’est confiée sur ses objectifs. Il espère être en pleine forme pour le training camp, au mois de septembre.
« Melo » a connu quatre blessures différentes cette saison, l’empêchant de jouer plus de 36 matches au total. Un exercice à jeter pour lui, malgré ses moyennes record de 23,3 points et 8,4 passes sur les rencontres qu’il a disputées.
« C’est difficile. Je veux dire que c’est ennuyeux de passer par là, mais je suis toujours en vie et tout, donc vous ne pouvez pas être trop en colère. Il suffit de suivre la rééducation, de faire tout ce processus et d’essayer de s’en sortir », a résumé Ball.
Aujourd’hui, l’athlète de 21 ans se déplace encore en béquilles. Son principal objectif cet été sera donc de se renforcer au niveau des chevilles et de s’assurer que ces pépins sont derrière lui. Le pire serait que le problème devienne chronique et le suive pendant toute sa carrière, à l’instar de Stephen Curry.
« Je bois beaucoup de lait. Je ne vais pas mentir, je déteste vraiment ça, mais mon père m’en a toujours fait boire. Des cookies et du lait tous les soirs », s’amuse-t-il.
Michael Jordan, une vente à venir et une passation de pouvoir aux Hornets !
En l’absence de LaMelo Ball, le meilleur joueur de l’équipe, Charlotte ne pouvait pas attendre grand-chose. Après une free agency compliquée suite à l’affaire Miles Bridges et de nombreuses autres blessures dans l’effectif, c’est une année à oublier pour les Hornets. Steve Clifford devra fêter son retour sur le banc avec le quatrième pire bilan de la NBA (23-50).
La franchise de Michael Jordan — pour le moment, en tout cas — n’a plus disputé les playoffs depuis 2016. Ball, arrivé dans la ligue en 2020, n’a donc jamais goûté aux joies de la postseason. Au moins, il n’aura pas la frustration de manquer cette partie-là, son équipe étant déjà définitivement éliminée.
« Nous n’avons pas fait les playoffs. 36 matches, 20, 50… cela n’a pas vraiment d’importance. Le fait que nous n’ayons pas réussi à nous qualifier et que nous puissions nous préparer pour la saison prochaine rend les choses un peu plus faciles », admet-il.
Ce n’est jamais que partie remise. Les jeunes Hornets repartiront probablement avec le même objectif l’année prochaine. Reste à savoir avec quel effectif exactement et, surtout, quel talent récupéré à la draft.