"Je ne pensais pas que ça serait aussi difficile", raconte LaMarcus Aldridge à la presse locale au sujet de son intégration à San Antonio. "C'est de mieux en mieux chaque jour."Machine à scorer dans l'Oregon, le joueur de 30 ans cumule 14,9 points et 8,9 rebonds après 19 matches avec les Spurs. Une situation délicate à gérer - mentalement essentiellement - pour le natif de Dallas, première option offensive des Blazers lors des saisons précédentes. Le staff et les autres joueurs de San Antonio ne sont pas inquiets à son sujet. LaMarcus Aldridge a même pris l'habitude de trouver du réconfort auprès de Tim Duncan.
"C'est le joueur le plus constant de notre équipe... il sait que je suis très dur avec moi-même. Je pense que c'est comme ça que l'on devient un grand joueur. Il me dit de ne pas me mettre autant de pression. Je cherche toujours à me sortir de ça."Plus qu'une adaptation aux systèmes de jeu de Gregg Popovich, LaMarcus Aldridge cherche encore à s'intégrer au mieux à son nouveau rôle, à définir un nouvel état d'esprit, une nouvelle façon de raisonner. Les Spurs, déjà deuxièmes à l'Ouest, risquent bien d'être encore plus forts lorsqu'il sera plus à l'aise. Voilà qui promet.