LaMarcus Aldridge évoque ses difficultés aux Spurs

LaMarcus Aldridge n'est encore tout à fait à l'aise au sein du système des San Antonio Spurs et il ne l'a pas caché à la presse locale.

LaMarcus Aldridge évoque ses difficultés aux Spurs
L'anecdote racontée par le San Antonio Express News témoigne de l'état d'esprit de LaMarcus Aldridge après un premier mois de compétition sous la tunique des Spurs. Le reporter décrit l'une des actions de la rencontre entre les Texans et les Memphis Grizzlies. Après un panier inscrit dans le troisième QT, Aldridge a finalement... souri. Une expression de bonheur que l'on avait plus vu depuis un bon moment sur le visage du All-Star. Recrutée par les éperons pour 80 millions de dollars sur quatre ans l'été dernier, l'ancienne superstar des Portland Trail Blazers cherche encore ses marques au sein d'un système complètement différent de ce qu'il avait connu lors de ses neuf première saisons NBA.
"Je ne pensais pas que ça serait aussi difficile", raconte LaMarcus Aldridge à la presse locale au sujet de son intégration à San Antonio. "C'est de mieux en mieux chaque jour."
Machine à scorer dans l'Oregon, le joueur de 30 ans cumule 14,9 points et 8,9 rebonds après 19 matches avec les Spurs. Une situation délicate à gérer - mentalement essentiellement - pour le natif de Dallas, première option offensive des Blazers lors des saisons précédentes. Le staff et les autres joueurs de San Antonio ne sont pas inquiets à son sujet. LaMarcus Aldridge a même pris l'habitude de trouver du réconfort auprès de Tim Duncan.
"C'est le joueur le plus constant de notre équipe... il sait que je suis très dur avec moi-même. Je pense que c'est comme ça que l'on devient un grand joueur. Il me dit de ne pas me mettre autant de pression. Je cherche toujours à me sortir de ça."
Plus qu'une adaptation aux systèmes de jeu de Gregg Popovich, LaMarcus Aldridge cherche encore à s'intégrer au mieux à son nouveau rôle, à définir un nouvel état d'esprit, une nouvelle façon de raisonner. Les Spurs, déjà deuxièmes à l'Ouest, risquent bien d'être encore plus forts lorsqu'il sera plus à l'aise. Voilà qui promet.