Lamar Odom, qui fête ses 43 ans aujourd'hui, est un survivant. C'est de cette manière là qu'il est aujourd'hui perçu, après les multiples drames et flirts avec la mort qui ont marqué sa vie et sa carrière. L'année dernière, l'ancien joueur des Lakers, des Clippers ou du Heat, a accordé un long entretien à Vlad TV, pour revenir sur plusieurs épisodes marquants de son parcours.
Si Odom a aujourd'hui cette image d'ancienne tête brûlée, il ne faut pas oublier quel basketteur magnifique il a été, ni quel basketteur encore plus magnifique il aurait pu être. Il évoque justement ce qui a selon lui provoqué cette carrière faite de hauts et de bas, avec ce sentiment général que son talent aurait pu et dû le conduire jusqu'au Hall of Fame.
Tout a finalement commencé avec... la Draft.
"Je pense souvent au fait que j'ai été drafté en 4e position. Si j'avais pu avoir la chance d'être pris un peu plus bas, pour pouvoir jouer avec Kevin Garnett à Minnesota... Il y avait une certaine atmosphère et il essayait à tout prix de gagner et de devenir grand.
C'aurait été tellement mieux pour moi que d'arriver à Los Angeles, avec les fêtes, la marijuana... Je n'avais personne de qui apprendre. Tous mes coéquipiers étaient jeunes et essayait de signer leur premier vrai contrat. En fait, j'aurais aimé que mon début de carrière soit plus dur. J'ai marqué 30 points pour mon premier match... J'aurais voulu que ce soit du boulot, du boulot et encore du boulot.
Il y a eu trop d'intersaisons où le basket était secondaire pour moi. J'étais tellement bon que je pouvais reléguer ça au second plan mais m'en sortir quand même sur le terrain. Je n'avais pas ce grand frère qui vient te dire "allez, on va à la salle". Il m'aurait fallu un KG".
Le jour où Lamar Odom a utilisé un faux pénis pour esquiver un contrôle anti-dopage
Le fait d'avoir atterri chez les Clippers, même si Lamar Odom a fait partie d'un collectif jeune et excitant pour les fans, reste un regret pour lui. Notamment parce que la franchise était possédée par Donald Sterling...
"A l'époque, la franchise était totalement différente de ce qu'elle est aujourd'hui. Ils n'investissaient pas la même chose pour les joueurs. On s'entraînait dans la salle d'une fac du coin. On ne pouvait même pas prendre de douches sur place alors que l'on était une équipe NBA.
Pour Donald Sterling, je ne l'ai pas entendu dire de choses racistes. Mais on pouvait l'imaginer... Il a fait de la merde et des trucs vraiment bizarres. Il venait dans le vestiaire et il nous reluquait et faisait des trucs étranges, je ne plaisante pas. Il nous mettait mal à l'aise par son approche. En fait, je ne suis pas surpris de ce qu'on a appris après. Ce qui me surprend, c'est qu'il se soit fait attraper et qu'il ait été aussi négligent".
Vous pouvez retrouver l'entretien, découpé en plusieurs épisodes, ci-dessous.