Les Los Angeles Lakers ont été plutôt bons pendant l’intersaison en ajoutant plusieurs joueurs de devoir aux profils intéressants. L’effectif paraît déjà un peu mieux équilibré et surtout plus profond que la saison dernière. En revanche, Russell Westbrook est toujours en place, avec les mêmes « problèmes posés » par l’ancien MVP dont les caractéristiques – flemmard sans le ballon, inefficace derrière l’arc – ne collent pas forcément avec les autres stars de l’équipe.
Malgré le discours qui se veut optimiste et plein d’enthousiasme en surface, les dirigeants chercheraient encore à se séparer de leur vétéran grassement payé. Les Indiana Pacers font partie des très rares franchises capables de prendre en charge son salaire (47 millions). L’organisation va attaquer sa reconstruction et elle serait prête à lâcher deux joueurs de qualité : Myles Turner et Buddy Hield.
Cela fait un moment maintenant qu’ils sont pistés par le front office des Lakers. Turner est un pivot à même de protéger le cercle en épaulant Anthony Davis en défense tout en étirant, au moins un peu, les lignes en attaque. Hield est le genre de sniper qui fera toujours mouche au côté de LeBron James.
Mais pour les céder en acceptant de récupérer Westbrook, les Pacers réclament deux premiers tours de draft non protégés. Un prix très fort à payer pour Los Angeles. Shams Charania explique que, pour l’instant, les Californiens ne se sentent pas de renoncer à leurs atouts (surtout après en avoir déjà transféré une partie aux New Orleans Pelicans dans le cadre du transfert d’AD).
“I'm told the Lakers and Pacers did engage in some trade conversations this week and the Pacers' demand for two unprotected first-round picks … is just not appealing for the Lakers.”
NBA Insider @ShamsCharania reports on the Pacers' plans to keep Myles Turner into the season. pic.twitter.com/rQjk6DDv0R
— The Rally (@TheRally) September 21, 2022
L’offre est sur la table et elle pourrait être à nouveau négociée en cours de saison. Notamment si l’expérience Westbrook continue de montrer ses limites à L.A.